Publié le: 15 mars 2015

Dolce vita balnéaire à Antalya

Dolce vita balnéaire à Antalya

Malentendante âgée de 21 ans, Mégane Giancamilli est étudiante à la Haute Ecole Pédagogique de Lausanne. En octobre dernier, elle a passé en compagnie d’un ami, une superbe semaine balnéaire en Turquie, avec au menu : repos, plage et farniente.

Certaines vacances peuvent commencer comme ça, sur un coup de tête, ou presque. C’est ce qui est arrivé à la jeune Mégane Giancamilli, 21 ans, malentendante de Chavannes-près-Renens. A la fin du mois d’octobre dernier, c’est un camarade qu’elle ne voyait que de manière épisodique qui prend contact avec elle. Fatigué, le jeune homme en a « marre du travail » et exprime le besoin de prendre quelques jours de vacances. Il cherche quelqu’un pour l’accompagner.

Evidemment, Mégane étudiante à la Haute Ecole Pédagogique de Lausanne, est toujours prête à tenter une aventure originale et elle n’hésite pas une seconde : « A la fac, il y a la liberté académique et la présence aux cours n’est pas obligatoire. Je me suis donc arrangée avec des copines pour pouvoir récupérer leurs notes par la suite, et j’ai tout de suite dit oui ! »

Météo incertaine

Marrakech est le premier choix des deux amis. Mais le prix est assez rédhibitoire, d’autant que Mégane paye son voyage de sa propre poche. Ce sera donc la région d’Antalya, en Turquie, et en quelques minutes, à l’agence de voyage, le choix est fait, la décision prise. Une semaine avant le départ, petit changement néanmoins, en raison d’une tempête qui, là-bas, a obligé l’hôtel de leur choix à fermer ses portes. La solution de repli, dans la même région, mais à Side, n’est pas pour déplaire à nos voyageurs, car l’hôtel est d’une gamme supérieure.

« Le premier contact dès l’arrivée à l’aéroport d’Antalya a été assez décourageant », raconte Mégane. « Le temps était encore très mauvais, il pleuvait et partout, on trouvait des traces de la tempête puisque les rues étaient encore passablement inondées ».

Heureusement, l’hôtel était à la hauteur des espérances. Le complexe est immense et luxueux, doté des installations les plus modernes. Des piscines gigantesques, un SPA, un bowling, un billard, une multitude de jeux, etc., tout pour passer un séjour des plus agréables.

Et c’était le but. Pour Mégane et son ami, il ne s’agissait pas de s’adonner à un quelconque tourisme culturel ou de découverte, mais bel et bien de se reposer au maximum (d’où le choix assumé d’une formule all inclusive…), et de profiter des plaisirs de la mer. « J’adore la mer et le soleil, explique Mégane, et c’était vraiment ce que je suis allée chercher là-bas ».

Sauf qu’à Side, le soleil se montre volontiers capricieux, même s’il consent à de régulières apparitions durant toute la semaine qu’a duré le séjour. Et là, c’est l’extase puisque le duo s’adonne aux joies du bronzage et du farniente. « Le service était impeccable, il y avait même une navette pour aller jusqu’à la plage, alors qu’elle était toute proche. Et la mer était magnifique, avec une température qui était même supérieure à celle de la piscine de l’hôtel ! »

Jeux et sommeil

Le reste du temps est bien sûr consacré au repos – Mégane est une grande dormeuse – et aux jeux. « Franchement on s’est vraiment bien amusé, sourit-elle encore. Bowling, billard, on s’est lancé de nombreux défis et on a bien rigolé ». Reste qu’évidemment, à passer une semaine en vase clos, la cohabitation n’est pas toujours facile, même si elle est forcément enrichissante. « Franchement, ça a été le côté le plus positif de ces vacances », précise Mégane. « Passer une semaine entière avec un ami qu’on ne voit pas souvent, c’est très cool. Ça permet de découvrir des aspects que l’on ne connaissait pas. Y compris sur soi-même, d’ailleurs, car j’ai aussi compris que je pouvais être plutôt chiante !» Et d’ajouter en rigolant : « lorsqu’on voyage à deux, on n’a pas forcément les mêmes attentes, ni le même rythme. A ce moment-là, on apprend forcément à faire des compromis, et c’est très positif ! »

Reste un côté négatif à ce voyage, au-delà de la compagnie, fort agréable et instructive, de la nourriture - excellente au demeurant -, et de la plage, superbe : en Turquie en effet, la conduite automobile peut être, c’est le moins que l’on puisse dire, vraiment sportive. « C’est le seul point négatif de ce voyage, conclut Mégane. Ils conduisent vraiment comme des fous, en plein milieu de la route, klaxonnent à tout va et dépassent allègrement les limitations de vitesse. Ça me rappelle un peu Malte, où j’ai effectué un séjour linguistique l’été passé. Moi qui viens d’obtenir mon permis de conduire, je me suis surprise à appuyer sur une pédale de frein imaginaire, tellement j’étais stressée ! »

Croisière

Après une semaine de plaisirs balnéaires et de repos, les deux amis rentrent en Suisse le 1er novembre, reposés et très contents de leur séjour. Infatigable et voyageuse dans l’âme, Mégane ne va évidemment pas en rester là. Dès le mois d’avril prochain, elle s’envolera pour la belle ville de Barcelone, avec encore un superbe programme. Si les trois premiers jours seront consacrés à la (re)découverte de cette ville qu’elle connaît déjà, Mégane va ensuite embarquer, en compagnie d’une partie de sa famille, pour une superbe croisière en Méditerranée occidentale. « J’aime trop les voyages, conclut-elle et je pars dès que j’en ai l’occasion et… les moyens. Et franchement, je ne manque pas de projets, il y a tant d’endroits que j’ai tellement envie de découvrir ! »

ChA