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  • Aides de FoRom écoute pour l'accès à des appareils auditifs | FoRom Ecoute

    Découvrez les aides proposées par Forom Écoute pour les appareils auditifs. Obtenez des informations sur les soutiens disponibles pour financer vos équipements auditifs. Aides disponibles FoRom écoute a mis sur pied, avec un réseau de partenaires, un projet qui vise à permettre l'accès au plus grand nombre des personnes disposant de peu de moyens financiers à des appareils auditifs pour une meilleure qualité de vie. 1/15 Afin de permettre d'appareiller le plus de malentendants possible, ce projet privilégie dans un premier temps une solution visant le réemploi d’appareils auditifs. Comme pour d'autres types d'appareils, ceux-ci sont reconditionnés pour avoir une seconde vie. Vous avez ainsi la possibilité de recevoir un appareil auditif en excellent état et ajusté à vos besoins spécifiques par l'audioprothésiste de votre choix. Les coûts sont pris en charge par FoRom écoute. Dans un second temps, à défaut, en cas d'impossibilité à pouvoir trouver et ajuster un appareil auditif reconditionné à votre oreille et à votre audition, notre fondation examinera la possibilité de vous accorder un soutien financier pour un appareil auditif neuf. Les critères d’octroi sont les suivants : Résidence en Suisse romande Perte auditive globale (sur une oreille ou répartie sur les deux) d’au moins 30%, attestée par un audiogramme Ne jamais avoir bénéficié auparavant d’une aide financière allouée par une personne physique ou morale de droit privé en raison de sa malentendance Analyse des besoins financiers L'offre est destinée aux personnes qui ne disposent pas de moyens financiers suffisants pour l'achat d'appareils auditifs. Lors du traitement de votre demande, si aucun appareil à reconditionner ne peut vous être proposé, FoRom écoute analysera la possibilité de vous faire bénéficier de son fonds d'aide financière directe. Cette aide est octroyée en complément des montants pris en charge par les assurances et les aides sociales. Déposer une demande Pour déposer une demande, veuillez remplir le formulaire ci-dessous (obligatoire) et nous le renvoyer par email ou par courrier postal à l’adresse indiquée sur le formulaire. Veuillez noter que : La demande doit être soumise AVANT l'achat d'un appareil auditif, sur la base d’un devis. Les demandes sont traitées dans l’ordre d’arrivée, tant et aussi longtemps que les ressources sont disponibles. En cas de refus, aucun recours n'est possible. En signant la demande et si un appareil ou une aide financière vous est octroyée, vous vous engagez à contrôler bénévolement au moins une boucle magnétique après avoir reçu votre appareil. Tous les détails et les conditions figurent dans le formulaire de demande. Formulaire demande aide appareils auditifs 2024.07 Partenaires pour les réglages fins des appareils auditifs reconditionnés Afin de faire les réglages pour les personnes qui auront été choisies pour bénéficier d’un appareil recycling à la suite de leur demande à foRom écoute, nous avons conclu divers partenariats avec des audioprothésistes auprès desquels nous pourrons vous adresser en fonction de la proximité de votre domicile pour les réglages fins des appareils auditifs reconditionnés (deuxième phase, après avoir trouvé et réglé un appareil auditif sur la base de votre audiogramme). Grosjean Acoustique SA (canton JU) Delémont Porrentruy Moutier AURIS - cabinet d'audition (cantons VD, GE, VS) en principe, cette activité a lieu dans les locaux des succursales romandes de Auris où les réglages seront faits en faveur du bénéficiaire Auris à Gland (VD) Auris à Vevey (VD) Auris à Lausanne (VD) Auris à Montreux (VD) Auris à Vésenaz (GE) Auris à Vernier (GE) Auris à Crans Montana (VS) D'autres partenariats sont actuellement en cours de négociation et la liste sera complétée au fur et à mesure. N'hésitez pas à consulter régulièrement le site. Faire un don Ces projets peuvent être réalisés grâce à la générosité de donateurs institutionnels et de particuliers. Si vous aussi êtes sensible à cette cause, nous vous invitons à faire vos dons à: FoRom écoute, Avenue Général-Guisan 117, 1009 Pully, IBAN CH08 0900 0000 2000 5658 5, référence « Projets appareil auditifs ». Plus d’infos : Nous soutenir. Aides de FoRom écoute pour l'accès à des appareils auditifs

  • «Sorda», un émouvant film espagnol sur la surdité | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine «Sorda», un émouvant film espagnol sur la surdité 13 avril 2025 Publié le : Magistralement mis en scène, ce film signé Eva Libertad évoque avec émotion la difficulté de gérer et de vivre le handicap auditif au sein d’un couple questionné et mis à l’épreuve par sa nouvelle parentalité. Voici un film à ne pas rater et dont on a pu découvrir la version courte en primeur en novembre dernier, lors de la Nuit du court métrage, organisée par l’association Base court basée à Lausanne. C’est désormais la version longue, signée par la réalisatrice et dramaturge Eva Libertad qui est disponible dans les salles et qui vaut le détour tant elle questionne sur la malentendance et les problématiques d’identité qui vont avec. « Sorda » (« sourde » en espagnol) raconte avec délicatesse et subtilité le destin d’Angela, une jeune femme sourde qui, avec son compagnon entendant Ivan, attend un enfant. Tout va mieux dans le meilleur des mondes possibles ? Certainement, tant dans ce couple épanoui et complice, chacun a appris à s’adapter à l’autre. Mais la naissance de l’enfant vient perturber l’équilibre du couple. Et pour cause : le bébé fille à venir sera-t-il sourd ? Dans quel monde devra-t-il évoluer ? Comment faudra-t-il l’éduquer ? Quels liens pourra-t-il développer avec chacun de ses parents ? Le trio parviendra-t-il à former réellement une famille ? Angela pourra-t-elle elle-même s’adapter à cette nouvelle vie ? Magistrale mise en scène Autant de questions auxquelles le spectateur se retrouve lui également confronté, dans ce drame magistralement mis en scène où, la surdité remarquablement suggérée en sons et en images, laisse progressivement place aux questions d’identité sur soi et sa place dans le monde. «Pour construire cette histoire et l’arc narratif d’Angela, je voulais créer un personnage qui soit indépendant et qui soit heureux avec sa vie. Je ne voulais pas créer un personnage compliqué, explique la réalisatrice Eva Libertad au journal j:mag. Je voulais montrer que la relation entre une personne entendante et une personne non-entendante peut générer de l’empathie, mais aussi cette faculté de prendre soin les uns des autres» . Et d’ajouter : «Ce qui arrive à Angela est ce qui arrive à toutes celles et ceux dont la vie se complique. Il arrive qu’en voulant rendre les choses meilleures, on les rend pires. Dans le cas d’Angela, il y a cette impatience qui émerge, cette impatience à pouvoir communiquer avec sa fille. Je trouvais cet aspect très intéressant». Nombreux prix Sur le plan purement cinématographique Sorda est un véritable petit bijou s’inscrivant pleinement dans la grande tradition du cinéma espagnol, à la fois émouvant et souvent cru et réaliste, avec pour résultat pour le spectateur, une vraie immersion dans un monde dont il ignore tout et dont il apprend au fur et à mesure, les codes, les difficultés, les frustrations mais aussi les joies. Le public quant à lui ne s’y est pas trompé : à la célèbre Berlinale de cette année, Sorda a obtenu le prix du public dans la section Panorama, sans compter une bonne trentaine d’autres prix obtenus dans le monde entier. «Sorda», un film d’Eva Libertad, Avec Miriam Garlo, Alvaro Cervantes, Elena Irureta, Joaquin Notario, 2025. Prix du Public, Berlin 2025, Panorama. www.agorafilms.net SUIVANT PRECEDENT

  • Forom Ecoute | fondation romande des malentendants | Av. Général-Guisan 117, 1009 Pully, Switzerland

    Forom Ecoute est une fondation romande des malentendants. Conseils, soutien et ressources pour mieux gérer la perte auditive. La fondation romande des malentendants Évalution de nos Prestations Lire le Magazine HOTLINE GRATUITE 0800614614 DERNIÈRES NOUVELLES Septembre Musical Montreux Vevey 2025 Du 3 au 14 septembre 2025, venez vibrer à la 79ème édition du Septembre Musical Montreux-Vevey. Le festival investit neuf lieux... il y a 2 jours Congrès 2025 – La lecture labiale: une aide bienvenue pour les personnes malentendantes Retrouvons-nous le samedi 24 mai 2025 pour une journée passionnante sur un thème essentiel: la lecture labiale. Pour la 24e édition de... 11 mars Programme de spectacles surtitrés Retrouvez le programme de l'Association Ecoute-voir pour mars 2025 : Activités et culture 6 mars TOUS LES ARTICLES Lecture Labiale En savoir + Foire aux questions En savoir + Demander de l'aide En savoir + Appelez-nous 0800 614 614 Fax 021 614 60 51 Email info@ecoute.ch ENTRER EN CONTACT AVEC FOROM ECOUTE MAGAZINE «Sorda», un émouvant film espagnol sur la surdité Magistralement mis en scène, ce film signé Eva Libertad évoque avec émotion la difficulté de gérer et de vivre le handicap auditif au sein d’un couple questionné et mis à l’épreuve par sa nouvelle parentalité. Voici un film à ne pas rater et dont on a pu découvrir la version courte en primeur en novembre dernier, lors de la Nuit du court métrage, organisée par l’association Base court basée à Lausanne. C’est désormais la version longue, signée par la réalisatrice et dramaturge Eva Libertad qui est disponible dans les salles et qui vaut le détour tant elle questionne sur la malentendance et les problématiques d’identité qui vont avec. « Sorda » (« sourde » en espagnol) raconte avec délicatesse et subtilité le destin d’Angela, une jeune femme sourde qui, avec son compagnon entendant Ivan, attend un enfant. Tout va mieux dans le meilleur des mondes possibles ? Certainement, tant dans ce couple épanoui et complice, chacun a appris à s’adapter à l’autre. Mais la naissance de l’enfant vient perturber l’équilibre du couple. Et pour cause : le bébé fille à venir sera-t-il sourd ? Dans quel monde devra-t-il évoluer ? Comment faudra-t-il l’éduquer ? Quels liens pourra-t-il développer avec chacun de ses parents ? Le trio parviendra-t-il à former réellement une famille ? Angela pourra-t-elle elle-même s’adapter à cette nouvelle vie ? Magistrale mise en scène Autant de questions auxquelles le spectateur se retrouve lui également confronté, dans ce drame magistralement mis en scène où, la surdité remarquablement suggérée en sons et en images, laisse progressivement place aux questions d’identité sur soi et sa place dans le monde. «Pour construire cette histoire et l’arc narratif d’Angela, je voulais créer un personnage qui soit indépendant et qui soit heureux avec sa vie. Je ne voulais pas créer un personnage compliqué, explique la réalisatrice Eva Libertad au journal j:mag. Je voulais montrer que la relation entre une personne entendante et une personne non-entendante peut générer de l’empathie, mais aussi cette faculté de prendre soin les uns des autres» . Et d’ajouter : «Ce qui arrive à Angela est ce qui arrive à toutes celles et ceux dont la vie se complique. Il arrive qu’en voulant rendre les choses meilleures, on les rend pires. Dans le cas d’Angela, il y a cette impatience qui émerge, cette impatience à pouvoir communiquer avec sa fille. Je trouvais cet aspect très intéressant». Nombreux prix Sur le plan purement cinématographique Sorda est un véritable petit bijou s’inscrivant pleinement dans la grande tradition du cinéma espagnol, à la fois émouvant et souvent cru et réaliste, avec pour résultat pour le spectateur, une vraie immersion dans un monde dont il ignore tout et dont il apprend au fur et à mesure, les codes, les difficultés, les frustrations mais aussi les joies. Le public quant à lui ne s’y est pas trompé : à la célèbre Berlinale de cette année, Sorda a obtenu le prix du public dans la section Panorama, sans compter une bonne trentaine d’autres prix obtenus dans le monde entier. «Sorda», un film d’Eva Libertad, Avec Miriam Garlo, Alvaro Cervantes, Elena Irureta, Joaquin Notario, 2025. Prix du Public, Berlin 2025, Panorama. www.agorafilms.net Actualités 13 avril 2025 Publié le : Lire l'article « Les enfants malentendants ou sourds sont à la fois uniques et semblables aux autres » Auteure de nombreux supports pédagogiques destinés à faciliter et à encourager l’ouverture à l’autre, très engagée pour soutenir les droits des personnes en situation d’exclusion, la Fribourgeoise Mary Wenker vient de publier en collaboration avec l’illustratrice Amélie Buri, un superbe album consacré à la surdité et intitulé « Juma écoute avec les yeux ». A qui est destiné cet album ? D’abord aux entendants ! En fait, cet album s’inscrit dans la logique de la collection dans laquelle il a été publié et qui traite de la thématique de la différence. L'idée est de donner à ceux qui le lisent des clés pour mieux communiquer avec des personnes qui ne fonctionnent pas comme eux. Depuis quand remonte votre intérêt pour les questions de surdité ? Depuis longtemps. Il y a 30 ans, à l’université, j'avais rencontré une jeune fille malgache Mirana, qui dirigeait une troupe de danseurs sourds à Madagascar et qui m’a marquée. Suite à cette rencontre, une fondation, qui existe toujours, a été créée pour soutenir les sourds dans ce pays. C’est aussi parce que je l’ai connue que j’ai écrit ce livre… Quelles ont été vos autres motivations à écrire « Juma écoute avec les yeux » ? Plus récemment, je suis allée présenter un de mes précédents livres consacré à la migration à l’institut Saint-Joseph de Fribourg (école spécialisée dans la surdité, ndlr). C'est à cette occasion que m’est aussi venue l'idée de consacrer un ouvrage à la thématique de la surdité… Le deuxième élément déclencheur, c'est lorsqu’un jour, j’ai écouté un jeune chercheur en neurosciences implanté cochléaire, Fadhel El May, qui racontait dans l’émissions Signes de la RTS à quel point c'était pratique pour lui d'éteindre ses implants pour « se déconnecter »… Cela m’avait alors permis de mesurer l’importance du rapport au silence… A-t-il été facile de convaincre une maison d’édition de publier Juma ? De longue date, je travaille avec les éditions Loisirs et Pédagogie pour lesquelles je rédige des dossiers pédagogiques. Je les ai approchées pour un premier projet, « Camille aux papillons », l’éditrice a tout de suite été séduite. « Juma » est mon troisième album pour enfants. C’est un vrai plaisir pour moi et pour l’illustratrice Amélie Burri de travailler avec elle tant l’interaction est féconde ! Justement, comment Amélie Burri a-t-elle adhéré à ce projet ? Elle a tout de suite dit oui ! Notre collaboration est excellente, elle connaissait déjà le monde de la surdité et a considéré que c'était chouette de repartir sur un nouvel album ! Juma raconte l’histoire d’un enfant sourd qui décide de monter un spectacle… Pourquoi cette histoire ? Pour moi, ce livre n’est pas un livre sur la surdité mais un livre qui met en scène un enfant sourd, avec pour objectif de montrer qu’il est à la fois différent et semblable à tous les autres enfants. L'idée est donc de ne surtout pas stigmatiser mais de montrer à quel point malgré les différences, nous sommes tous pareils ! C'est d’ailleurs la démarche que j'ai adoptée pour tous mes albums en impliquant et en interpelant le lecteur en cours de lecture afin qu’il se sente concerné et qu’il porte ensuite un regard différent sur la problématique abordée. Pour rédiger Juma, vous avez collaboré avec des professionnels de la surdité… J’ai pour habitude quand je rédige un ouvrage qui n'est pas dans ma spécialité de toujours m'associer à des spécialistes. Je l'avais fait par exemple pour l’identité de genre, de même que pour la migration, même si j'avais déjà une expertise dans cette dernière problématique. C'est important car cela donne de la crédibilité à ce que l’on écrit, d’autant que dès que je me suis lancée, on m'a très vite mise en garde sur le risque d’écrire sur les sourds et les malentendants sans vraiment les connaître… Cet album évoque également avec délicatesse les deux dimensions, médicale et aussi socio-culturelle et identitaire, qui ont longtemps agité le monde de la surdité… Oui c’est important car à mes yeux, aucune des deux n’est meilleure que l’autre. Et il était judicieux pour moi de les concilier afin que les tenants de l’une s’abstiennent de juger et apprennent à respecter l’autre. C’est l'essence même de tout le travail que je mène depuis 30 ans par rapport à l'altérité et au respect de la différence… Un bel album, une belle histoire… Aussi délicat dans son texte que dans sa « patte graphique » douce et tendre, « Juma écoute avec les yeux » raconte l’histoire de Juma, un enfant comme les autres qui va en classe et partage de jolis moments en famille et avec ses amis tout en étant… différent : Juma est sourd, depuis toujours. C’est avec son corps, avec ses mains surtout qu’il s’exprime. C’est avec ses yeux qu’il appréhende le monde. Ce n’est pas toujours simple pour lui de communiquer avec les autres. Et cela demande beaucoup d’attention et ça fatigue. Au point que parfois, il a besoin de s’isoler pour se reposer… Lorsque sa troupe de danse décide de monter un spectacle, il propose de raconter l’histoire de son grand-père Ismaghil. « Juma écoute avec les yeux » écrit par Mary Wenker pédagogue curative et illustré par Amélie Buri. Editions Loisirs et Pédagogie. www.editionslep.ch Point fort 6 avril 2025 Publié le : Lire l'article On sait enfin ce qui a rendu Beethoven sourd ! Le plomb contenu dans les vins de qualité médiocre que le célèbre compositeur consommait de manière immodérée en serait en cause la plus vraisemblable. Il y a près de 2 ans, aux écoutes s’était fait écho d’une recherche génétique qui n’avait pas réussi à identifier la cause de la surdité du célèbre compositeur Ludwig van Beethoven . On en sait désormais un peu plus sur les origines de la surdité de ce mythe de la musique classique devenu totalement sourd à l’âge de 45 ans, après que son audition a commencé à diminuer progressivement 20 ans plus tôt. Multiples causes invoquées Après que de multiples maladies aient été tour à tour invoquées, syphilis, colites chroniques, tuberculose et de nombreuses autres pathologies, de nouvelles analyses d'échantillons de cheveux vérifiés de l’Allemand avancent l’hypothèse que Beethoven serait devenu sourd suite à une intoxication prolongée par le plomb, les taux enregistrés dans sa chevelure dépassant plus de 100 fois les valeurs usuellement admises. Fréquente au cours des siècles passées, l’intoxication par le plomb, appelée saturnisme, était principalement due aux canalisations fabriquées à partir de ce métal, mais surtout en raison de l’usage généralisé de poudre destinées au perruques portées par les hommes de la bonne société. Ces causes ne sont pourtant pas incriminées dans la saturation capillaire en plomb de l'auteur de la Neuvième Symphonie et de L'Hymne à la joie. Selon une étude menée par le pathologiste Nader Rifai, chercheur de la Harvard Medical School, et publiée dans la revue «Clinical Chemistry», c’est sa consommation de vin qui serait plus vraisemblablement en cause, l’illustre compositeur étant connu pour son goût immodéré d’alcool, la légende affirmant même que sur son lit de mort, il buvait encore du vin à la cuillère. Pratique illégale mais fréquente Il se trouve qu’à l’époque, l’ajout du plomb aux vins de qualité médiocre était une pratique très fréquente, remontant même à l’Empire romain. La pratique, illégale, permettait d’en améliorer à moindre frais la saveur, en estompant les tanins et en rendant le vin considérablement plus doux. Actualités 23 mars 2025 Publié le : Lire l'article TOUS LES ARTICLES Agenda Afficher + Des questions ? Contactez-nous

  • Magazine en ligne gratuit | FoRom Ecoute

    Explorez notre magazine en ligne dédié aux personnes malentendantes et devenues sourdes. Articles, témoignages et conseils pour améliorer le quotidien et favoriser l'inclusion FILTRER PAR CATEGORIE Sélectionnez la catégorie Actualités «Sorda», un émouvant film espagnol sur la surdité Publié le : 13 avril 2025 Lire l'article Point fort « Les enfants malentendants ou sourds sont à la fois uniques et semblables aux autres » Publié le : 6 avril 2025 Lire l'article Actualités On sait enfin ce qui a rendu Beethoven sourd ! Publié le : 23 mars 2025 Lire l'article Point fort «Pour les jeunes sourds et malentendants, l’accès à l’éducation sexuelle est compliqué» Publié le : 16 mars 2025 Lire l'article Dans les cantons Genève: Le Théâtre de l’Usine améliore ses mesures d’accessibilité pour les malentendants Publié le : 9 mars 2025 Lire l'article Actualités La journée mondiale de l’audition a lieu ce 3 mars Publié le : 1 mars 2025 Lire l'article Les jeunes ont la parole « Les bus, ma grande passion !» Publié le : 23 février 2025 Lire l'article Actualités Les tournois de tennis réservés aux malentendants connaissent un essor sans précédent Publié le : 20 février 2025 Lire l'article Point fort Intelligence artificielle et appareils auditifs: à quoi faut-il s’attendre ? Publié le : 9 février 2025 Lire l'article Actualités Le bruit excessif péjore les capacités de lecture de nos enfants Publié le : 2 février 2025 Lire l'article Les jeunes ont la parole Nabil El May: «Nier ma surdité ne m’a pas aidé» Publié le : 26 janvier 2025 Lire l'article Point fort Reeflect, une «oreille artificielle» à domicile Publié le : 19 janvier 2025 Lire l'article Dans les cantons A la Chaux-de-Fonds, une amicale de malentendants riche de projets Publié le : 12 janvier 2025 Lire l'article Santé Consommer régulièrement des fruits de mer réduit le risque d’acouphènes Publié le : 6 janvier 2025 Lire l'article Point fort Une bande dessinée pédagogique sur les appareils auditifs Publié le : 22 décembre 2024 Lire l'article Actualités Un espoir pour le traitement de la Maladie de Ménière Publié le : 15 décembre 2024 Lire l'article Point fort «Ecoute Voir» ou la passion de rendre la culture accessible aux malvoyants et malentendants Publié le : 8 décembre 2024 Lire l'article Dans les cantons A Genève, bientôt un guichet administratif pour les personnes sourdes et malentendantes Publié le : 1 décembre 2024 Lire l'article Dans les cantons Sourde et sergent dans l’armée suisse! Publié le : 24 novembre 2024 Lire l'article Point fort Bien manger pour bien entendre… Publié le : 17 novembre 2024 Lire l'article Point fort Que faire quand un objet est bloqué à l’intérieur de l’oreille? Publié le : 9 novembre 2024 Lire l'article EN VOIR + Magazine

  • Cour de lecture labiale

    Améliorez votre communication grâce à nos formations spécialement conçues pour les malentendants, afin de renforcer votre compréhension visuelle. Cours de lecture labiale Les cours de lecture labiale sont dispensés par des enseignantes professionnelles au bénéfice d'une formation spécialisée. Les cours de lecture labiale pour adultes existent sous forme de : Cours collectifs hebdomadaires ou mensuels : à raison de 10 cours de 2 heures. Veuillez trouver ci-dessous la liste des cours collectifs. Pour de plus amples renseignements, n'hésitez pas à contacter les enseignantes. Cours collectifs journaliers ou sur un week-end : à raison de journées de 6 heures. Veuillez trouver ci-dessous la liste des cours collectifs. Pour de plus amples renseignements, n'hésitez pas à contacter les enseignantes. Cours individuels : cours prescrits sur ordonnance médicale et remboursés par l’AI (ayants droit AI domicilié en Suisse). Pour plus d’informations, contactez une enseignante ci-dessous ou consulter la Liste ARELL 2024 Mini reportage vidéo de Canal Alpha sur le Week-end lecture labiale Envie de vous initier à la lecture labiale? Voici quelques cours en ligne proposés par FoRom écoute : cours 1 - cours 2 - cours 3 - cours 4 - cours 5 - cours 6 - cours 7 - cours 8 - cours 9 - cours 10 . COURS COLLECTIFS Lieu Fréquence Jour Horaire Enseignante Martigny Cours mensuel Mardi 13h30 - 15h30 Vanessa Favre Martigny Cours mensuel Mardi 16h - 18h Vanessa Favre St-Maurice Cours mensuel Mardi 14h30 - 16h30 Vanessa Favre Bulle Cours mensuel Mercredi 14h - 16h Vanessa Favre Bienne Cours hebdomadaire Vendredi 14h-16h Laure Francesconi Vicques Cours hebdomadaire Mardi 9h-11h Laure Francesconi Delémont Cours hebdomadaire Lundi 9h-11h Laure Francesconi Moutier Cours hebdomadaire Mardi 13h-h15h Laure Francesconi La Chaux de Fonds Cours hebdomadaire Jeudi 13h-15h Laure Francesconi Porrentruy Cours hebdomadaire Lundi 9h-11h Laure Francesconi Genève Cours hebdomadaire Mardi 9h30 - 11h30 Valérie Studemann Genève Cours hebdomadaire Vendredi 9h30 - 11h30 Valérie Studemann Genève Cours hebdomadaire Mercredi 13h30 - 15h30 Valérie Studemann Genève Cours hebdomadaire Vendredi 9h30 - 11h30 Marialuisa Bonvin Genève Cours hebdomadaire Lundi 15h15 - 17h15 Marialuisa Bonvin Vevey Cours hebdomadaire Mardi 10h -12h Anoucha Betti Lausanne Cours hebdomadaire Vendredi 10h -12h Anoucha Betti Lausanne Cours hebdomadaire Jeudi 10h - 12h Anoucha Betti Neuchâtel Cours mensuel Jeudi 14h - 16h Sonia Celii Jotterand REGIONS Bienne - Jura bernois bienne_jura_bernois@ecoute.ch Chablais vaudois chablais_vaudois@ecoute.ch Fribourg fribourg@ecoute.ch Genève geneve@ecoute.ch Gros de Vaud gros_de_vaud@ecoute.ch Gruyère - Veveyse gruyere_veveyse@ecoute.ch Jura jura@ecoute.ch La Broye broye@ecoute.ch Lausanne lausanne@ecoute.ch Morges - Nyon morges_nyon@ecoute.ch Neuchâtel neuchatel@ecoute.ch Nord Vaudois nord_vaudois@ecoute.ch Riviera riviera@ecoute.ch Valais valais@ecoute.ch Vallée de Joux vallee_de_joux@ecoute.ch ENSEIGNANTES Singh Sophie Cours : Individuels Courriel : info@a-son-rythme.ch Mobile : +41 76 615 77 20 Domicile : Genève RÉGIONS Genève Touali Cendrine Cours : Individuels Courriel : dialogos.formations.ctouali@gmail.com Mobile : +41 79 682 42 09 Domicile : Cossonay RÉGIONS Gros-de-Vaud Sauthier Katy Cours : Individuels Courriel : katy.sauthier@arell.ch Mobile : +41 79 707 29 88 Domicile : Charrat RÉGIONS Valais Chappuis Laure Cours : Individuels Courriel : laure.chappuis@arell.ch Mobile : +41 77 493 98 80 Domicile : Develier RÉGIONS Jura Betti Anoucha Cours : Collectifs et individuels Courriel : anoucha@ecoutemeslevres.ch Mobile : +41 76 366 72 22 Domicile : Lausanne RÉGIONS Lausanne Morges Nyon Riviera Bonvin Marialuisa Cours : Collectifs et individuels Courriel : marialuisa.bonvin@arell.ch Mobile : +41 22 348 97 89 Domicile : Chêne-Bougeries RÉGIONS Genève Celii Jotterand Sonia Cours : Collectifs et Individuels Courriel : sonia.celii@arell.ch Mobile : +41 79 283 28 08 Domicile : Les Tuileries-de-Grandson RÉGIONS Nord-Vaudois Gros-de-Vaud Neuchâtel Devanthery Claire-Lise Cours : Individuels Courriel : clairelise.devanthery@arell.ch Mobile : +41 76 340 23 81 Domicile : Trey RÉGIONS Broye Gros-de-Vaud Fribourg Favre Vanessa Cours : Collectifs et individuels Courriel : vanessa.favre@arell.ch Mobile : +41 79 836 99 03 Domicile : La Tour-de-Trême RÉGIONS Fribourg Gruyère Veveyse Valais Kumar Claudine Cours : Individuels Courriel : claudinekumar5@gmail.com Mobile : +41 79 316 78 54 Domicile : Neuchâtel RÉGIONS Neuchâtel Francesconi Laure Cours : Collectifs et individuels Courriel : laure.francesconi@arell.ch Mobile : +41 78 975 93 67 Domicile : Porrentruy RÉGIONS Bienne Jura bernois Jura Neuchâtel Richard Silvia Cours : Collectifs et individuels Courriel : silvia.richard@arell.ch Mobile : +41 78 724 30 19 Domicile : Yverdon-les-Bains RÉGIONS Gros-de-Vaud Neuchâtel Nord Vaudois Studemann Valérie Cours : Collectifs et individuels Courriel : valerie.studemann@bluewin.ch Mobile : +41 79 632 19 54 Domicile : Genève RÉGIONS Genève Morges Nyon

  • « Les enfants malentendants ou sourds sont à la fois uniques et semblables aux autres » | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine « Les enfants malentendants ou sourds sont à la fois uniques et semblables aux autres » 6 avril 2025 Publié le : Auteure de nombreux supports pédagogiques destinés à faciliter et à encourager l’ouverture à l’autre, très engagée pour soutenir les droits des personnes en situation d’exclusion, la Fribourgeoise Mary Wenker vient de publier en collaboration avec l’illustratrice Amélie Buri, un superbe album consacré à la surdité et intitulé « Juma écoute avec les yeux ». A qui est destiné cet album ? D’abord aux entendants ! En fait, cet album s’inscrit dans la logique de la collection dans laquelle il a été publié et qui traite de la thématique de la différence. L'idée est de donner à ceux qui le lisent des clés pour mieux communiquer avec des personnes qui ne fonctionnent pas comme eux. Depuis quand remonte votre intérêt pour les questions de surdité ? Depuis longtemps. Il y a 30 ans, à l’université, j'avais rencontré une jeune fille malgache Mirana, qui dirigeait une troupe de danseurs sourds à Madagascar et qui m’a marquée. Suite à cette rencontre, une fondation, qui existe toujours, a été créée pour soutenir les sourds dans ce pays. C’est aussi parce que je l’ai connue que j’ai écrit ce livre… Quelles ont été vos autres motivations à écrire « Juma écoute avec les yeux » ? Plus récemment, je suis allée présenter un de mes précédents livres consacré à la migration à l’institut Saint-Joseph de Fribourg (école spécialisée dans la surdité, ndlr). C'est à cette occasion que m’est aussi venue l'idée de consacrer un ouvrage à la thématique de la surdité… Le deuxième élément déclencheur, c'est lorsqu’un jour, j’ai écouté un jeune chercheur en neurosciences implanté cochléaire, Fadhel El May, qui racontait dans l’émissions Signes de la RTS à quel point c'était pratique pour lui d'éteindre ses implants pour « se déconnecter »… Cela m’avait alors permis de mesurer l’importance du rapport au silence… A-t-il été facile de convaincre une maison d’édition de publier Juma ? De longue date, je travaille avec les éditions Loisirs et Pédagogie pour lesquelles je rédige des dossiers pédagogiques. Je les ai approchées pour un premier projet, « Camille aux papillons », l’éditrice a tout de suite été séduite. « Juma » est mon troisième album pour enfants. C’est un vrai plaisir pour moi et pour l’illustratrice Amélie Burri de travailler avec elle tant l’interaction est féconde ! Justement, comment Amélie Burri a-t-elle adhéré à ce projet ? Elle a tout de suite dit oui ! Notre collaboration est excellente, elle connaissait déjà le monde de la surdité et a considéré que c'était chouette de repartir sur un nouvel album ! Juma raconte l’histoire d’un enfant sourd qui décide de monter un spectacle… Pourquoi cette histoire ? Pour moi, ce livre n’est pas un livre sur la surdité mais un livre qui met en scène un enfant sourd, avec pour objectif de montrer qu’il est à la fois différent et semblable à tous les autres enfants. L'idée est donc de ne surtout pas stigmatiser mais de montrer à quel point malgré les différences, nous sommes tous pareils ! C'est d’ailleurs la démarche que j'ai adoptée pour tous mes albums en impliquant et en interpelant le lecteur en cours de lecture afin qu’il se sente concerné et qu’il porte ensuite un regard différent sur la problématique abordée. Pour rédiger Juma, vous avez collaboré avec des professionnels de la surdité… J’ai pour habitude quand je rédige un ouvrage qui n'est pas dans ma spécialité de toujours m'associer à des spécialistes. Je l'avais fait par exemple pour l’identité de genre, de même que pour la migration, même si j'avais déjà une expertise dans cette dernière problématique. C'est important car cela donne de la crédibilité à ce que l’on écrit, d’autant que dès que je me suis lancée, on m'a très vite mise en garde sur le risque d’écrire sur les sourds et les malentendants sans vraiment les connaître… Cet album évoque également avec délicatesse les deux dimensions, médicale et aussi socio-culturelle et identitaire, qui ont longtemps agité le monde de la surdité… Oui c’est important car à mes yeux, aucune des deux n’est meilleure que l’autre. Et il était judicieux pour moi de les concilier afin que les tenants de l’une s’abstiennent de juger et apprennent à respecter l’autre. C’est l'essence même de tout le travail que je mène depuis 30 ans par rapport à l'altérité et au respect de la différence… Un bel album, une belle histoire… Aussi délicat dans son texte que dans sa « patte graphique » douce et tendre, « Juma écoute avec les yeux » raconte l’histoire de Juma, un enfant comme les autres qui va en classe et partage de jolis moments en famille et avec ses amis tout en étant… différent : Juma est sourd, depuis toujours. C’est avec son corps, avec ses mains surtout qu’il s’exprime. C’est avec ses yeux qu’il appréhende le monde. Ce n’est pas toujours simple pour lui de communiquer avec les autres. Et cela demande beaucoup d’attention et ça fatigue. Au point que parfois, il a besoin de s’isoler pour se reposer… Lorsque sa troupe de danse décide de monter un spectacle, il propose de raconter l’histoire de son grand-père Ismaghil. « Juma écoute avec les yeux » écrit par Mary Wenker pédagogue curative et illustré par Amélie Buri. Editions Loisirs et Pédagogie. www.editionslep.ch SUIVANT PRECEDENT

  • Lecture labiale | FoRom Ecoute

    Découvrez les avantages de la lecture labiale. Accédez à des ressources et des conseils pour améliorer la communication des malentendants grâce à cette technique visuelle. Qu’est-ce que la lecture labiale En parlant tout le monde fait des mouvements avec la bouche (lèvres, langue, mâchoire). Lors d’un entraînement avec une enseignante spécialisée la personne qui entend mal apprend à percevoir et à interpréter ces mouvements. S’aidant des sons encore entendus (restes auditifs, appareil) et d’un travail intellectuel de reconstitution (suppléance mentale), elle sera en mesure de reconnaître le message émis, et de le comprendre. Complément à l’appareillage, la lecture labiale est un outil indispensable pour qui veut se sentir à l’aise dans des situations courantes de communication difficile et prévenir un isolement insidieux. L’apprendre peut être un jeu… et l’occasion de rencontrer d’autres personnes touchées par le même handicap. En ce qui concerne les enfants, la lecture labiale est enseignée par des logopédistes. Brochure « apprenez à lire sur les lèvres » (PDF, 792 Ko) Vidéos de lecture labiale A quoi sert la lecture labiale ? Notre bouche (lèvres, langue, mâchoire) est mobile et articule des mouvements très précis à chaque fois que nous nous exprimons. La lecture labiale permet à la personne qui entend mal de percevoir et interpréter ces mouvements afin de « décoder » les propos exprimés par son interlocuteur. Grâce aux résidus de sons encore entendus (restes auditifs, appareil) et à un travail intellectuel de reconstitution (suppléance mentale), la personne sera ainsi en mesure de reconnaître le message émis, et de le comprendre. Complément à l’appareillage, la lecture labiale est donc un outil indispensable pour qui veut se sentir à l’aise dans des situations courantes de communication difficile et prévenir un isolement insidieux. Des cours de lecture labiale pour adultes sont organisés Pour un adulte, l’apprentissage de la lecture labiale peut se faire grâce à des cours assurés par une enseignante spécialisée et spécialement formée à cet effet (voir ci-dessous). Ludiques et pédagogiques, ces cours sont également l’occasion de rencontrer d’autres personnes touchées par le même handicap. Pour les enfants, la lecture labiale est enseignée par des logopédistes. Vous trouverez plus d'informations sur les cours ici : Cours de lecture labiale Mini reportage vidéo de Canal Alpha sur le Week-end lecture labiale Envie de vous initier à la lecture labiale? Voici quelques cours en ligne proposés par Forom écoute: cours 1 - cours 2 - cours 3 - cours 4 - cours 5 - cours 6 - cours 7 - cours 8 - cours 9 - cours 10 . Lecture labiale

  • Intégration professionnelle des personnes handicapées: les principaux acteurs se réunissent à Berne | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine Intégration professionnelle des personnes handicapées: les principaux acteurs se réunissent à Berne 8 janvier 2017 Publié le : Comment améliorer l’intégration professionnelle des personnes en situation de handicap? Cette question, souvent abordée dans aux-ecoutes.ch à propos des malentendants très concernés par cette problématique, sera abordée à Berne au cours d'une Conférence nationale en faveur de l'intégration des personnes handicapées sur le marché du travail. Organisée par le Département fédéral de l'Intérieur, cette conférence, dont l'objectif est l’élaboration d’un plan directeur commun à l’ensemble des partenaires de l’intégration professionnelle se réunira à trois reprises cette année, la première des trois rencontres étant prévue ce 26 janvier. La conférence réunira les principaux acteurs concernés par l’intégration professionnelle des personnes en situation de handicap : employeurs et syndicats, corps médical, spécialistes des milieux scolaires et de la formation, responsables de la collaboration interinstitutionnelle (CII), représentants de l’AI, des autres assurances, des autorités cantonales, des services fédéraux concernés ainsi que des personnes en situation de handicap et des organisations qui défendent leurs intérêts. Lors de la première conférence du 26 janvier, présidée par le Conseiller fédéral Alain Berset, les acteurs de l’intégration professionnelle s’attacheront en particulier à identifier les actions nécessaires dans leur champ d’activité respectif. La seconde conférence (18 mai) donnera l’occasion aux participants de définir des possibilités concrètes pour renforcer l’intégration professionnelle des personnes en situation de handicap. Un des principaux objectifs consistera à améliorer la collaboration et à mieux coordonner les démarches. Lors de la troisième conférence enfin (23 novembre), les participants déclareront leur volonté de mettre en œuvre les priorités élaborées en commun et consignées dans un plan directeur, de continuer à les développer et d’en évaluer les résultats. SUIVANT PRECEDENT

  • Fête de Noël | FoRom Ecoute

    Retour à l'agenda Fête de Noël 3 décembre 2016 Amicale des sourds et malentendants de Lausanne. Fête de Noël à la salle du Centre Culturel des Sourds, 16, avenue de Provence. Inscriptions : amicale-des-sourds.lausanne@bluewin.ch et au 079 410 23 67. SUIVANTE PRECEDENTE

  • Loto à Farel | FoRom Ecoute

    Retour à l'agenda Loto à Farel 29 avril 2017 Amicale des Malentendants de la Chaux-de-Fonds. Dès 14 heures précises à Farel (Temple-Allemand 25). Non-membres bienvenus. 8 tours au maximum, et 3 « cartons » Le prix des cartes est toujours de : 2 cartes pour Fr. 12.- ou 3 cartes pour Fr. 15.- Pour les non membres: 2 cartes pour Fr. 15.- ou 3 cartes pour Fr. 18.- Des cartes supplémentaires seront à disposition au prix de Fr 1- pour tous. SUIVANTE PRECEDENTE

  • Valais: Rencontre des Amicales romandes | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine Valais: Rencontre des Amicales romandes 15 novembre 2010 Publié le : Après un petit intermède culturel à Martigny en Valais, une cinquantaine d’Amicaliens se sont retrouvés autour d’une savoureuse raclette au Restaurant « La Cascade » à Vernayaz. La journée avait commencé dans une atmosphère bon enfant, sous le sceau de la culture, trois visites près du « Musée et Chiens du St-Bernard » étant proposées. « Je ne ris jamais autant que quand je suis avec des malentendants ! » Cette phrase d’Arlette, une sémillante octogénaire valaisanne illustre mieux que tout l’agréable ambiance qui a présidé à la rencontre des Amicales romandes, le 4 septembre dernier. Il faut dire que tout était réuni pour faire de cette journée une vraie réussite: un temps radieux, une organisation hors pair grâce aux bons soins de Katy Sauthier et de la discrète et très efficace Jeanne-Marie Curchod, et la présence d’une bonne cinquantaine d’Amicaliens venus de toute la Romandie pour partager, dans la joie et la bonne humeur, le plaisir de se retrouver. « C’est vraiment sympa de se retrouver une fois par an, constate avec satisfaction une participante. Pour certains d’entre nous, il y a des amitiés de longue date, et pour d’autres, c’est l’occasion d’en nouer de nouvelles ! » Tradition « Il est important que les gens se revoient car ils ont vraiment peu d’occasions de se retrouver, avec les distances et les obligations de la vie quotidienne, commente Michèle Bruttin, la vice-présidente de forom écoute. C’est important, à la fois pour les Amicaliens, mais aussi pour nous, en tant que fondation ! » Il faut dire que cette année, la manifestation n’avait pas démarré sous les meilleurs auspices, puisque, contrairement à une tradition bien ancrée, aucune amicale n’avait été en mesure d’organiser l’événement. Pressentie, celle de la Chaux-de-Fonds avait fini par déclarer forfait, les délais étant trop courts. Résultat, c’est forom écoute, qui au pied levé, a décidé d’organiser la manifestation pour 2010. « On n’allait tout de même pas laisser tomber une telle tradition, assure Michèle Bruttin. Et puis, c’est aussi l’occasion pour nous de montrer que la fondation n’est pas là que pour la paperasse, qu’elle est aussi capable de s’engager pour des projets concrets. Je suis sûre que les Amicaliens apprécient que l’on mouille notre chemise pour eux ! Nous sommes très attachés à ce que les amicales vivent, et ce genre de rencontre est vraiment important !» Une fois la décision prise, les choses se sont très vite enchaînées, le choix se portant sur le Valais pour accueillir l’événement. « Le Valais, c’était plus facile pour moi qui devait avec Jeanne-Marie (Curchod, ndlr), organiser l’événement, réagit Katy Sauthier. J’habite ici et tout était donc beaucoup plus simple à mettre sur pied, qu’il s’agisse du repas ou de l’organisation de la journée ! » Masques de l’Himalaya Dès 9 heures 30, la grande majorité des participants se sont retrouvés à la gare de Lausanne, pour un transport en car, trois amicales s’étant excusées pour des raisons d’agenda. Petit-déjeuner au bord du lac à Ouchy puis cap sur Martigny, plus exactement au Musée et Chiens du St Bernard, où trois visites étaient proposées, à choix, selon les goûts et les affinités de chacun: une exposition de tableaux du XIXe siècle et de sculptures de l’Ecole de Brienz, une très belle exposition « Masques de l’Himalaya », dévoilant les beautés rustiques et mystérieuses de l’art chamanique népalais, et à l’extérieur, un magnifique amphithéâtre romain du IIe siècle, qui dans un excellent état de conservation, témoigne encore de la présence romaine en Valais. Tous les participants se sont ensuite retrouvés vers 12h30 à Vernayaz, au célèbre restaurant « La Cascade » au pied d’une cascade haute de 114 mètres et joliment dénommée « Pissevache », du nom donné en vieux français à une herbe jadis administrée aux vaches pour améliorer leur production laitière. Première étape, un apéritif offert par la commune de Vernayaz, prélude à un sympathique mot de bienvenue prononcé par le conseiller communal Jean-Pierre Aymon, suivi d’une allocution de Michèle Bruttin, vice-présidente de forom écoute. Place ensuite aux ripailles autour d’une savoureuse raclette valaisanne, dans une ambiance bon enfant, avant que, vers 15h30 les convives ne se préparent à un retour vers Lausanne. Chaux-de-Fonds Rendez-vous fut ensuite fixé à l’année prochaine pour une rencontre tout aussi conviviale et sympathique, puisque l’Amicale de la Chaux-de-Fonds s’est engagée à en assurer l’organisation. « La rencontre aura lieu le 10 septembre 2011, déclare avec satisfaction Yves Borboën, président de l’Amicale de la Chaux-de-Fonds. C’est la première fois que notre comité organise ce type d’événement et je ne sais pas encore ce que cela va donner ! » Et d’ajouter, dans un grand sourire: « mais, bon, je peux déjà annoncer que le restaurant est d’ores et déjà réservé ! » Charaf Abdessemed SUIVANT PRECEDENT

  • Loto à la salle du Centre Culturel des Sourds | FoRom Ecoute

    Retour à l'agenda Loto à la salle du Centre Culturel des Sourds 28 janvier 2017 Amicale des sourds et malentendants de Lausanne. Loto à la salle du Centre Culturel des Sourds, 16, avenue de Provence. Inscriptions : amicale-des-sourds.lausanne@bluewin.ch et au 079 410 23 67. SUIVANTE PRECEDENTE

  • Réserver une partie du Bluetooth aux malentendants | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine Réserver une partie du Bluetooth aux malentendants 7 décembre 2016 Publié le : Hear-it AISBL, l'organisation derrière le site hear-it.org , a écrit une lettre à plusieurs autorités européennes et nationales ainsi qu'à des organisations et des membres des parlements européens et nationaux pour recommander la réservation d'une petite fraction de la bande passante Bluetooth aux personnes malentendantes, qui dépendent de plus en plus de la cette technologie. Lorsque les malentendants participent à des réunions au travail, à des manifestations publiques ou veulent participer à des activités religieuses ou culturelles dans des maisons de culte, des musées, des conférences, des salles de concert, des cinémas, des théâtres ou similaires, ils ont besoin de pouvoir connecter leurs appareils auditifs aux émetteurs qui leur permettent d'entendre et de participer. Même pour naviguer dans un terminal de train, d'autobus ou d'aéroport, les personnes malentendantes ont besoin d'une connexion entre leur aide auditive et un système d'émetteur. De fait, les utilisateurs d’appareils auditifs sont et seront de plus en plus dépendants de la technologie Bluetooth à l'avenir. Dans sa lettre, hear-it AISBL recommande qu'une petite fraction de la bande passante Bluetooth disponible soit réservée et protégée pour assurer à des millions de malentendants européens une meilleure qualité de vie et la capacité de pouvoir fonctionner dans la société, au lieu de la rendre propriété exclusive des grandes entreprises ou des technologies commerciales spécifiques. (Source: www.hear-it.org ) SUIVANT PRECEDENT

  • Kim Camiolo : « Mes chats sont mes oreilles !» | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine Kim Camiolo : « Mes chats sont mes oreilles !» 30 novembre 2016 Publié le : Originale, exigeante avec elle-même, combattive, déterminée et travailleuse. Kim Camiolo est tout cela à la fois. Rencontre avec une jeune Vaudoise de 24 ans, qui a depuis longtemps appris à s’accepter elle-même, et même à aimer sa surdité. Depuis quand êtes-vous malentendante ? En fait, je suis sourde profonde depuis la naissance, de cause inconnue. Mes parents se sont rendu compte que quelque chose n’allait pas quand j’avais 15 mois. Vers l’âge de 2 ans, j’ai été appareillée. Et du coup, vous entendez correctement ? Moyennement. J’entends un peu, je lis sur les lèvres et dès qu’il y a une discussion de groupe, cela devient très difficile. En outre, je sens bien que mon ouïe est en train de diminuer. Ah, alors peut-être envisagerez-vous un jour un implant cochléaire ? Non, je n’en veux pas, dans la mesure où cela ne risque pas d’améliorer mes aptitudes à la communication en groupe, ce qui importe le plus pour moi. Et puis, j’estime que rien n’arrive par hasard, je dois accepter ma surdité, elle fait partie de moi. Ce qui est injuste en revanche c’est que tout ce qui touche l’implant est pris en charge par les assurances, ce qui est loin d’être le cas pour les appareils auditifs. Comment s’est déroulée votre scolarité ? J’ai eu une nounou sourde qui m’a appris à signer avant même que je n’entre à l’ECES, l’Ecole cantonale pour enfants sourds de Lausanne. Et puis, alors que j’étais en 3ème primaire ma maman a décidé de m’inscrire dans une école pour entendants, car elle voulait que j’apprenne à lire et à écrire. Et comment s’est déroulée la transition ? Au début, c’était dur, bien sûr ! Mais heureusement j’avais l’appui d’une logopédiste et surtout d’une codeuse LPC. Je me suis donc bien battue pour apprendre à parler, car je voulais tellement oraliser... Et puis, j’ai eu la chance d’avoir une maîtresse en or qui a choisi de ne m’enseigner que les maths et le français, pour que le démarrage se fasse en douceur. Et avec les camarades de classe ? Ce n’était pas facile du tout, avec les moqueries, etc. Aujourd’hui, j’en rigole et je me dis que ça m’a fait mûrir. Et que faites-vous après la fin de votre scolarité obligatoire ? Un apprentissage d’employé de commerce au CHUV. Et le début a été rude, je subissais une vraie discrimination de collègues qui disaient que je faisais exprès. Heureusement, la cheffe est intervenue, m’a prise avec elle sur le site de Cery et elle a bien vu que je n’inventais rien et que je travaillais bien ! Désormais, là où je vais, je suscite dès le début une séance pour expliquer les choses, faire comprendre qu’il ne sert à rien de m’appeler de loin mais qu’il faut plutôt me taper sur l’épaule. Et encore moins bien sûr, me lancer des trombones (rires) ! Vous obtenez votre CFC en 2012-2013… Oui, et j’ai dû énormément travailler pour ce résultat, alors que mes collègues s’amusaient pendant leur temps libre. Le pire, c’est qu’après le CFC, j’entame plus de trois années de chômage. J’ai envoyé des centaines de lettres, répondu à d’innombrables annonces, en pure perte. Un jour alors que j’étais à bout, j’ai décidé d’aller voir mon ancien patron au CHUV qui est tombé des nues, car il pensait que je travaillais. Et que se passe-t-il alors ? Eh bien, je fais un stage de longue durée au CHUV, parrainée par l’association Prolog-emploi. Cela se passe très bien et actuellement c’est même moi qui forme les stagiaires ! Ils me font confiance et ont compris que malgré ma surdité, je pouvais tout faire comme les autres. Selon vous, qu’est-ce qui a été le plus difficile dans votre parcours ? Vivre l’exclusion. Du coup j’ai grandi dans le monde des adultes. Mais cela m’a beaucoup apporté. Aujourd’hui, je me suis fait une raison, je n’ai pas besoin d’amis. J’ai ma famille, mon copain et sa propre famille qui m’entourent beaucoup. Vous avez vos chats aussi… Oh oui, j’en ai quatre ! Et ils sont incroyables car ils sont mes oreilles. Quand je n’entends pas la sonnette, ou bien mon réveil, ils viennent me le dire… Et en dehors de vos chats, quelles autres passions entretenez-vous ? Le tatouage ! D’ailleurs, j’espère un jour me faire tatouer tout le corps. Car mes tatouages racontent mon histoire… Et aujourd’hui, alors que votre vie se déroule sous de bons auspices, quel est votre plus grand rêve ? Fonder une famille. Mais ce n’est pas pour tout de suite. Avec mon ami, nous entendons d’abord profiter de la vie que nous avons ! Propos recueillis par Charaf Abdessemed SUIVANT PRECEDENT

  • Aux écoutes, près d’un siècle au service des malentendants romands | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine Aux écoutes, près d’un siècle au service des malentendants romands 30 novembre 2016 Publié le : Fondé en 1924 avec la foi et le dévouement des pionniers décidés à faire bouger les choses, aux écoutes a connu une vie riche, passionnée et passionnante. Au moment où il s’apprête à privilégier la publication sur internet, retour sur 92 ans d’engagement au service des malentendants romands. Pour qui se livre à une plongée dans les archives du magazine – l’ensemble de la collection est disponible dans les bureaux de forom écoute ! -, l’aventure est une plongée historique passionnante. A plus d’un titre, car l’histoire de votre journal est intimement liée à celle de la Suisse romande bien sûr, mais aussi aux évolutions respectives du monde de la malaudition et… de la presse. Une histoire riche, diverse et multiple que nous vous racontons brièvement ici, au moment ou aux écoutes s’apprête à connaître un nouveau tournant décisif pour, en phase avec l’époque actuelle, basculer dans le monde du numérique. « Organe de ralliement » Tout commence en fait il y a presque un siècle, en 1924, plus exactement en octobre 1924, lorsque paraît le premier numéro du magazine, en noir et blanc évidemment, et intitulé « Aux Ecoutes ! », émanation de la Société romande pour la lutte contre les effets de la surdité (SRLS). Le sous-titre de la nouvelle publication sonne déjà comme un programme : « Organe de ralliement pour les personnes d’ouïe faible, leurs amis et les associations qui se consacrent à la lutte contre les effets de la surdité ». Ainsi, et d’emblée, le journal se définit avec une fibre militante en plaçant la vie des amicales romandes et la protection des intérêts des malentendants au sommet de ses priorités. La parution est bimestrielle, et l’abonnement annuel est de… 4 francs. Quoique modeste, le premier numéro du magazine est déjà extrêmement bien conçu, avec un éditorial, un conte d’Alfred de Musset, un historique du « mouvement en faveur des sourds en Suisse », une chronique médicale, des échos des amicales et un courrier des lecteurs. Autant dire que le petit nouveau est fort complet puisqu’il compte même une page de… publicité ! Le contenu du premier éditorial est en outre édifiant : « Aucun journal n’est particulièrement adapté aux sourds, c’est à dire ne leur parle le langage de la compréhension en leur donnant les encouragements nécessaires ; ne les entretient de leurs peines ou de leurs espoirs ; ne les met en garde contre les dangers d’un isolement trop prolongé » , déplore ainsi l’éditorialiste pour expliquer les raisons qui ont conduit au lancement d’un journal spécifiquement dédié aux malentendants romands. Fridette Amsler Sa fondatrice est Fridette Amsler, de Vevey et pionnière de la SRLS. Née en 1894, elle subit les premiers effets de la perte auditive dans son enfance déjà, perte qui va considérablement s’aggraver à l’orée de l’âge adulte. Très vite, la jeune femme décidément bien déterminée et visionnaire, comprend les enjeux sociaux de la perte auditive, et cherche des moyens de redonner confiance et courage aux « handicapés de l’ouïe » à une époque où les prothèses auditives sont inexistantes. Elle fonde alors - nous sommes en 1922 - la première amicale des sourds et promeut activement la lecture labiale dont elle deviendra d’ailleurs une excellente enseignante. Elle crée même le premier service destiné à faire connaître aux malentendants les ancêtres des premiers appareils auditifs – on les appelait « cornets acoustiques » -, pourchassant sans relâche les nombreux charlatans qui sévissaient à l’époque et organisant des séances de démonstration dans de nombreuses villes romandes. Pendant 25 ans, jusqu’en 1949, elle portera à bout de bras la revue aux écoutes, dont elle s’occupera, avec exigence et compétence, à la fois de la rédaction et de l’administration. Sous son impulsion, aux écoutes deviendra même en 1931, soit 7 ans après sa fondation, l’organe officiel de la SRLS. « Servir. S’il est un mot qui s’applique à la tâche de Melle Amsler et qui caractérise son dévouement, c’est celui-ci, résumera ainsi son successeur M. Loosli, au moment de son décès à la fin des années 50. Jusqu’au dernier moment, elle a voulu servir. Elle a voulu voir et corriger encore les épreuves du numéro qui devait paraître deux jours avant sa fin. Elle a été l’âme de cette publication qu’elle a marquée de son empreinte intelligente et généreuse ». Intelligent et généreux Et effectivement. Aux écoutes dans ses vingt premières années, est déjà intelligent et généreux. Il aborde avec une modestie et une tolérance qui n’empêchent pas une grande pertinence, les grandes problématiques de la vie des malentendants. Il prend, comme on peut le lire dans un numéro de 1934, « soin de sa robe et de chacune de ses pages (…) avec coquetterie et sollicitude pour que le contenu soit varié et plaise à des lecteurs de mentalités différentes » . Les malentendants sont mis à contribution pour rédiger des articles, des voyages sont organisés pour les abonnés, un fonds pour solliciter des dons afin de financer des abonnements est créé, alors que sont déjà récurrentes les préoccupations financières inhérentes à tout journal « à but non lucratif ». En 1944, un éditorial se félicite même que le journal ait « tenu le coup », évitant le « sort commun à tant d’autres ». Et puis, la lecture des noms qui émaillent les comités de rédaction successifs du magazine, malentendants, médecins, bénévoles, est riche en enseignements, garante de sa qualité rédactionnelle. Entre autres noms, on peut ainsi retrouver ceux des Dr Curchod et Fath de Lausanne, de Melle Moreillon également de Lausanne, du Dr Morard de Fribourg, de Jacques Vuilleumier de Tramelan, de M. Junod de Genève, de Marc Jaccard du Locle, de Melle Gerhard de Château-d’Oex, de M. Mouchet de Neuchâtel, plus récemment de Lilia Pellet, etc. Pendant près de 90 ans, tant de bonnes fées se sont penchées sur le berceau du bébé et ont contribué à le faire grandir puis prospérer au service des malentendants, qu’il serait bien difficile de citer tous leurs noms. Hommage leur soit rendu ici. Comme dans tout journal, il y a également des lettres anonymes, que le comité de rédaction rejette fermement au nom d’une éthique sourcilleuse, des erratums, des mises en garde et des jeux. Pour ne paraître que tous les deux mois, aux écoutes est complet, responsable, varié et proche de ses lecteurs, qui le plébiscitent et sont toujours très sensibles aux mots d’encouragements qu’on peut, à chaque édition, y lire : en 1975, l’éditorial du magazine, sensible à la difficile réalité des malentendants, réitère son crédo avec force et sagesse : « aux écoutes vous dit : courage, confiance, nous ne sommes jamais seuls. Nous avons besoin les uns des autres. Accepter son infirmité, regarder tout ce que l’on possède encore, n’est-ce pas un privilège ? » . Bien des femmes et des hommes se sont donc dévoués pour aux écoutes et pour la cause des malentendants. Si les humains partent, leur œuvre reste. Aux écoutes a donc perduré et duré au fur et à mesure des décennies, sans jamais perdre ni son âme, ni sa vocation. Son aspect en revanche a bien souvent changé, et à l’instar du tournant qu’il s’apprête à prendre bientôt, il a toujours su s’adapter à son époque, se renouveler tout en restant fidèle à sa mission, grâce à ses comités de rédactions successifs. La couleur est progressivement introduite en bichromie bien sûr, puis en multichromie, les polices de caractère évoluent, les publicités et les petites annonces s’étoffent, la couverture change et subit régulièrement des rafraîchissements, avec des photographies qui à chaque fois contribuent à le rajeunir. Le prix de l’abonnement, toujours modeste pour demeurer accessible au plus grand nombre, s’adapte à l’inflation, il passe à 6 francs en 1963, puis à 10 francs dans les années 70, 20 francs en 1983, 25 francs dans les années 90. Les problématiques abordées évoluent également avec les questions économiques et financières qui sont de plus en plus souvent abordées au fur et à mesure que se développent les assurances sociales. Tournant majeur Avec le tournant du siècle à l’aube des années 2000, aux écoutes connaît un changement majeur : la SLRS dont il est l’organe officiel, change de statut et se transforme en une toute jeune fondation, forom écoute. « Hervé Hoffmann, qui est à ce moment-là devenu le directeur de la fondation, a engagé un profond changement du magazine, un peu moins tourné vers la vie des amicales, même si celle-ci a continué à être amplement traitée, et plus vers des thématiques globales des malentendants, techniques, sociales, économiques », raconte Anne Grassi employée de la fondation depuis de longues années. En 2010, sous la houlette de Jean-Pierre Mathys, aux écoutes s’agrandit littéralement et change de format et de maquette pour s’éloigner encore un peu plus du modèle amicalien et devenir un magazine de plus grandes dimensions, complètement en couleurs, moderne et complet, dédié à l’information autour de la surdité, de ses conséquences, de ses prises en charges et de son coût social et psychique pour le malentendant. Des témoignages et des reportages y sont introduits en grand nombre. « Nous allons donner aussi souvent que possible, la parole aux malentendants, aux associations et aux amicales disséminées aux quatre coins de la Romandie, en donnant également un maximum d’informations sur l’actualité de la malaudition » , écrit ainsi son rédacteur en chef Jean-Pierre Mathys, dans son éditorial de janvier 2010. Un changement graphique et éditorial évident, très bien accueilli par les lecteurs, et qui s’inscrit dans la continuité des engagements pris par le journal depuis sa fondation quelque 90 ans plus tôt. « Vaillants et utiles » Trait d’union presque centenaire entre forom écoute et les malentendants, aux écoutes s’apprête donc aujourd’hui à vivre un nouveau changement de son histoire, en s’adaptant aux évolutions technologiques. Le papier s’efface désormais et, par la magie du numérique et de l’informatique, laisse la place à de nouveaux supports résolument modernes : ordinateurs, tablettes, smartphones... Mais si les supports évoluent, la vocation reste la même, puisque ses fidèles lecteurs continueront à y trouver le contenu qui fait depuis si longtemps son succès, mélange de proximité, de témoignages et d’informations utiles à leur quotidien. Sur internet, et avec une caisse de résonnance démultipliée grâce au web, aux écoutes continuera ainsi à fournir aux malentendants et selon les propos de Fridette Amster dans le premier numéro paru en 1924, « les moyens d’être vaillants et utiles ». SUIVANT PRECEDENT

  • Jeunes malentendants à fond la caisse ! | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine Jeunes malentendants à fond la caisse ! 15 mai 2014 Publié le : 11 jeunes malentendants se sont retrouvés le 15 mars dernier à Payerne pour une après-midi « karting » organisée par la Commission Jeunesse de forom écoute, à l’occasion de la Journée Nationale de l’Audition (JNA). Au menu : tours de piste à vive allure, esprit de compétition et surtout une grande camaraderie. Une sacrée ambiance pour un rendez-vous très réussi. De la bonne humeur, de la joie, des rencontres et un incroyable élan lié à la jeunesse et à l’enthousiasme des invités. L’après-midi « karting » organisée par la Commission Jeunesse de forom écoute le 15 mars dernier, avait en effet tous les ingrédients d’une rencontre particulièrement réussie. Au point qu’à la fin de la journée l’un des participants, Bastien Marquis, particulièrement enthousiaste, n’hésitait pas à poster sur la page facebook des Jeunes malentendants, le message suivant : « c'était une superbe journée. Faudra ABSOLUMENT remettre ça. On peut aussi prévoir une journée à Aquabasilia par exemple. Ou cet été à Aquaparc ! » Ils étaient au total une bonne quinzaine d’invités à s’être donné rendez-vous, en cette fin de matinée du samedi 15 mars, à l’entrée du Payerneland de Payerne, un parc d’attractions entièrement consacré au karting et aventures en plein air. Quatre membres de la Commission Jeunesse de forom écoute : Gladys, Solène, Fiona et Mégane, accompagnées par Michèle Bruttin la présidente de la fondation, ainsi que 8 autres jeunes malentendants, venus de divers cantons : Guillaume, Grégoire, Thomas, Tania, les 2 Bastien, Julien et Harmonie. Au total, 11 jeunes âgés de 16 à 25 ans et qui ont tous reçu le fameux Prix aux élèves malentendants, décerné chaque année par forom écoute. Blagues et éclats de rire « L’idée du karting est venue au cours d’une discussion entre membres de la Commission Jeunesse. Nous avons aussitôt envoyé une invitation à la centaine de jeunes dont nous avions encore les coordonnées et qui ont reçu le Prix au cours des dix dernières années », raconte Michèle Bruttin. «Une douzaine d’entre eux ont adressé une réponse positive, et c’est forom écoute qui a pris en charge financièrement cette après-midi. Nous l’aurions d’ailleurs également fait si les 100 invités avaient répondu favorablement. Car c’est vraiment extraordinaire de les voir ainsi faire connaissance et s’amuser tous ensemble ! » Dès midi, les convives s’installent dans le restaurant en forme de chalet situé tout près de la piste de karting. Au menu, grillades, salades, frites et chocolat, engloutis avec plaisir et appétit par les jeunes malentendants. Très vite, la glace est brisée, les blagues et les éclats de rire fusent dans la joie et la bonne humeur, tandis que les convives sympathisent rapidement. Fiona Vullo, Solène Perruchoud et Glady Eugster, membres de la Commission Jeunesse n’en reviennent pas : « c’est vraiment génial que le courant passe comme ça, s’extasient-elles à l’unisson. Vraiment, cette journée était une excellente idée ! » . « Je crois que la relève est prête» , se réjouit encore la « jeune-vieille » Solène, heureuse de voir s’installer une telle camaraderie et déjà prête à enrôler de nouvelles recrues pour la Commission Jeunesse. Souvenirs Dès le repas terminé, voilà nos convives qui s’inscrivent pour un premier tour sur la magnifique piste de karting « indoor ». Le temps d’enfiler un casque de protection et pour certains une véritable combinaison de pilotes, et voilà nos jeunes qui s’élancent sur la piste au volant de mini-bolides bruyants et pétaradants, dans un vacarme indescriptible. Les tours de piste défilent à grande allure, les compteurs s’enflamment et nos apprentis fangio font des merveilles, tandis que le tableau d’affichage indique les performances de la « team forom écoute ». Avec une belle surprise : les jeunes filles font plus que bonne figure et leurs performances les placent même régulièrement en haut du tableau, puisque Solène a été la grande gagnante de la course, suivie de près par Bastien Perruchoud et Julien Pasquier. Au bout de deux heures, la tête pleine de souvenirs, et dans une ambiance de franche rigolade malgré la fatigue, les convives se séparent, non sans se promettre de se retrouver rapidement. « Moi, c’est quand ils veulent, forom écoute est toujours partante pour soutenir ce genre de manifestations » , s’enthousiasme ainsi Michèle Bruttin, manifestement très heureuse de la réussite de la journée. « Nous avons acheté les trois coupes qui seront remises en jeu l’an prochain… car tous demandent de faire une revanche. Quel bonheur de les voir évoluer ainsi avec tant de bonne entente et de bonne humeur ! » ChA [zone]Multiples actions pour la JNA Comme chaque année, la Journée Nationale de l’Audition a été l’occasion de multiples actions menées par forom écoute et les Amicales de malentendants. En plus de la sortie karting, forom écoute a ainsi gratuitement distribué dans les rues de Lausanne, la station du Flon du métro M2 et les boîtes aux lettres, plus de 2000 exemplaires des anciens numéros du magazine aux écoutes , muni d’un flyer expliquant l’action de la fondation et le but de cette journée. A Morges, l’Association des malentendants de la Côte (Amalco) a mené une action similaire, tandis qu’à Delémont, le comité de l’Association des malentendants du Jura et environs a procédé à la rue de la Gare, à la distribution de brochures et objets divers. A Fribourg enfin, l’Association fribourgeoise des malentendants a organisé un atelier de sensibilisation à la malentendance, ainsi qu’une conférence intitulée « Appareils auditifs : une approche humaine et technologique », donnée par M. Christophe Lesimple, audiologiste, et par le docteur Jean-Michel Niklès, médecin ORL.[/zone] SUIVANT PRECEDENT

  • L'association genevoise des malentendants a besoin de vous | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine L'association genevoise des malentendants a besoin de vous 7 mars 2017 Publié le : A l'occasion de la Journée Nationale de l'Audition, l'association genevoise des malentendants fait appel à toutes les bonnes volontés. Voici le texte communiqué par son comité. Notre association, qui œuvre depuis 1924 pour le soutien aux malentendants, a besoin de vous ! La diminution des subventions étatiques, aggravée par l’entrée en vigueur du nouveau système de remboursement des appareils auditifs, pose la question de la survie de notre association. Rappelons que pour les personnes sourdes et malentendantes, notre service social effectuent des démarches pour : compléter le financement d’appareils auditifs adéquats, la formation et l’encadrement, l’environnement du malentendant sur sa place de travail la recherche d’emploi, la réalisation d’un dossier de candidature le logement pour la préparation de dossiers les assurances sociales, pour une meilleure compréhension les visites médicales pour un éventuel accompagnement. L’AGM organise des cours de lecture labiale en groupes ou individuels L’AGM visite les EMS pour une prestation de contrôle et d’entretien des appareils auditifs. Cette activité est essentielle, elle incarne les valeurs d’entraide et de solidarité ! Merci de nous soutenir ! N’hésitez pas à prendre contact avec notre association : info@agdm.ch Nous formons donc un appel aux dons. Rendez-vous sur la page http://www.agdm.ch/sinvestir/faire-un-don pour apporter votre soutien ! SUIVANT PRECEDENT

  • A Saint-Imier, une exposition relate le quotidien des malentendants | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine A Saint-Imier, une exposition relate le quotidien des malentendants 13 juin 2023 Publié le : Découvrez l'exposition « Ear Me! » jusqu'au 30 juin prochain à Saint-Imier, Jura bernois. Photos, textes et témoignages relatent le quotidien des personnes qui souffrent d'un handicap auditif. Si vous habitez Saint-Imier, vous avez jusqu’au 30 juin pour aller découvrir l’exposition « Ear me ! » proposée par pro infirmis. Constituée de panneaux réunissant textes, témoignages ainsi que des photographies réalisées par Fabrice Nobs, l’exposition «Ear me!» relate le quotidien des personnes qui souffrent d’un handicap auditif. 14 personnes y partagent ainsi des tranches de leur vie. La richesse de la langue des signes, le travail des interprètes, l’ingéniosité des différents appareils auditifs y sont – entre autres - mis en avant. « Avec »… Le projet « EarMe ! » est une exposition de photos, de textes et de témoignages sur la surdité et le handicap en allemand et en français et qui a déjà été présenté l’année dernière à Bienne. Son objectif est de sensibiliser et d'informer le public sur les thèmes en question. L'accent a été mis sur les reportages photographiques et les textes de personnes concernées consacrés à divers aspects de la vie avec un handicap auditif : la problématique des enfants de parents sourds, la lecture labiale et la langue des signes, la terminologie de la surdité, les "faux sourds" et bien d'autres thèmesw encore. Enfin, A Saint-Imier, « Ear me ! » s’inscrit dans le cadre d’une programmation thématique intitulée « Avec » proposée durant tout le mois de juin et centrée sur l’accès à la culture et tout particulièrement sur la notion de «culture inclusive». Fabrice Nobs Né en 1974, Fabrice Nobs vit et travaille à Bienne. Diplômé de l’Ecole des Arts Appliqués de Vevey en 2005 et en Sciences Sociales (2001), il se consacre principalement à son métier de photographe. En dehors de cette activité, il enseigne régulièrement la photographie à l’Espace Art-vif, un lieu de créativité pour adolescents et jeunes adultes. En 2005, il reçoit un prix de soutien de l’office de la culture du canton de Berne pour son projet « Les métamorphoses urbaines ». En dehors de ses recherches personnelles, il pratique le plus souvent la photographie de théâtre et de portrait, le reportage et la photographie industrielle. « Ear Me ! », jusqu’au 30 juin au Centre de Culture & de Loisirs, rue d’la Zouc 6, Saint-Imier. me-ve, 14h-18h. Entrée libre www.ccl-sti.ch SUIVANT PRECEDENT

  • Assemblée annuelle - Amicale des Malentendants de La Chaux-de-fonds | FoRom Ecoute

    Retour à l'agenda Assemblée annuelle - Amicale des Malentendants de La Chaux-de-fonds 17 février 2018 Assemblée annuelle de l'amicale des malentendants de La Chaux-de-Fonds SUIVANTE PRECEDENTE

  • La vingtième édition de la Nuit du Court de Lausanne | FoRom Ecoute

    Retour à l'agenda La vingtième édition de la Nuit du Court de Lausanne 17 novembre 2017 Pour la première fois cette année, des courts métrages sont audiodécrits par Regards Neufs afin de rendre les films courts également accessibles à un plus large public. Il s'agit de ceux du programme d'ouverture qui présente trois films 100% vaudois réalisés par de talentueux cinéastes de la région. Cette séance débute à 19h15 au cinéma Pathé Les Galeries de Lausanne. SUIVANTE PRECEDENTE

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