top of page

2433 résultats

  • Decibelle expose à la Foire de Lyon | FoRom Ecoute

    Retour à l'agenda Decibelle expose à la Foire de Lyon 28 mars 2018 Foire de Lyon Add paragraph text. Click “Edit Text” to update the font, size and more. To change and reuse text themes, go to Site Styles. SUIVANTE PRECEDENTE

  • Les appareils auditifs vous permettent de rester indépendant | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine Les appareils auditifs vous permettent de rester indépendant 9 mars 2018 Publié le : Bonne nouvelle à l'occasion de la Journée mondiale de l'audition. Si vous avez une déficience auditive et que vous utilisez des appareils auditifs, vous avez beaucoup plus de chances de conserver votre indépendance. Le 3 mars est la journée mondiale de l’audition et, en collaboration avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS), les organisations soussignées sensibilisent le public européen aux raisons pour lesquelles la déficience auditive doit être traitée de manière précoce et adéquate. Aujourd'hui, 52 millions de personnes en Europe vivent avec une déficience auditive. Ce nombre va augmenter, principalement parce que nous vivons plus longtemps que les générations précédentes. Une déficience auditive non traitée a un effet négatif sur votre vie personnelle, par exemple une activité sociale réduite et le risque de devenir plus dépendants des autres. La professeure Hélène Amieva, neuropsychologue et épidémiologiste travaillant à l'Inserm de Bordeaux (FR), a récemment publié une étude dans le : « Journals of Gerontology, Medical Science ». Cette étude est basée sur les données de 3.777 personnes âgées de 65 ans et plus qui ont été suivies sur une période de 25 ans. L'étude montre que les personnes ayant une déficience auditive non prise en charge courent un plus grand risque de d’être dépendants des autres dans leur vie quotidienne. Selon l'étude, les personnes malentendantes qui utilisent des appareils auditifs peuvent rester indépendantes tout comme les personnes ayant une audition normale. «Nos membres ont généralement pris la décision de consulter un audioprothésiste et ils utilisent une amplification, des appareils auditifs ou des implants cochléaires. Ils apprécient tous leur indépendance et veulent certainement rester dynamiques, sociaux et intelligents. Nous encourageons tous ceux qui ont des problèmes auditifs, à consulter un professionnel et à agir pour qu'ils puissent mener une vie plus complète, plus riche et plus agréable », déclare Marcel Bobeldijk, président de la Fédération européenne des personnes malentendantes (EFHOH). « Avec le vieillissement de la population européenne, le fardeau de la déficience auditive non prise en charge devrait augmenter. Nous devons agir pour protéger les droits des personnes âgées et promouvoir leur participation à la société! Par conséquent, nous soutenons la Journée mondiale de l'audition et saluons chaleureusement l'initiative de l'Organisation mondiale de la santé », a déclaré Anne-Sophie Parent, secrétaire générale de la plateforme AGE Europe. "L'écoute des besoins spécifiques de nos clients, l'amélioration de la qualité de vie, est une priorité absolue. Nous entendons presque toujours que s'ils avaient su que l'utilisation d'appareils auditifs changerait leur vie d'une manière si positive, ils auraient pris cette mesure beaucoup plus tôt. Le thème de la Journée mondiale de l'ouïe 2018, «Entendez l'avenir ... et préparez-vous», aidera à sensibiliser les personnes qui ont des problèmes auditifs et entendent que quelque chose peut être fait et le plus tôt sera le mieux pour elles, dit Mark Laureyns Association européenne des professionnels de l'aide auditive (AEA). «La Journée mondiale de l'audition est une occasion unique de souligner l'importance d'une bonne audition pour tous, peu importe l'âge. Si vous pensez avoir un problème auditif, faites vérifier votre audition par un audioprothésiste ou spécialiste agréé. . Si vous avez une déficience auditive qui doit être résolue, l'utilisation d'appareils auditifs modernes peut et fera une grande différence dans votre vie », déclare Stefan Zimmer, secrétaire général de l'Association européenne des fabricants d'appareils auditifs (EHIMA). Vous pouvez trouver tous les articles ici . Fédération européenne des personnes malentendantes La Fédération européenne des personnes malentendantes (EFHOH) est une organisation non gouvernementale européenne à but non lucratif composée de personnes sourdes et malentendantes, de personnes souffrant d'acouphènes, d'hyperacousie, de la maladie de Ménière et d'implants cochléaires, ainsi que les organisations de parents et organisations professionnelles. L'objectif d'EFHOH est une Europe où les malentendants peuvent vivre sans barrières et avoir la possibilité de participer à tous les niveaux de la société. L'adhésion à EFHOH représente actuellement 21 pays différents et plus de 52 millions de personnes malentendantes à travers l'UE. www.efhoh.org AGE Platform Europe AGE Platform Europe est un réseau européen d'organisations à but non lucratif de et pour les personnes âgées de plus de 50 ans, qui vise à exprimer et promouvoir les intérêts des 190 millions de citoyens âgés de 50 ans et plus dans l'Union européenne. Ses travaux portent sur un large éventail de domaines d'action qui touchent les personnes âgées et les retraités. Ceux-ci incluent la lutte contre la discrimination, l'emploi des seniors et le vieillissement actif, la protection sociale, la réforme des retraites, l'inclusion sociale, la santé, la maltraitance des personnes âgées, la solidarité intergénérationnelle, la recherche, l'accessibilité des transports publics et leur environnement. www.age-platform.eu Association européenne des audioprothésistes L'Association européenne des audioprothésistes (AEA) a été fondée en 1970 en tant qu'organisation parapluie européenne des «professionnels de l'aide auditive». Il s'agit d'une association d'organisations professionnelles nationales représentant 22.000 professionnels de l'audition dans 14 pays: Autriche, Belgique, France, Allemagne, Grèce, Italie, Pays-Bas, Malte, Roumanie, Pologne, Portugal, Espagne, Suisse et Royaume-Uni. L’AEA s'efforce d'améliorer la qualité des services auditifs, d'assurer un marché transparent, équitable et concurrentiel et de préserver la liberté de choix dans l'intérêt de l'utilisateur final. www.aea-audio.org European Hearing Instrument Manufacturers Association L'European Hearing Instrument Manufacturers Association (EHIMA) représente les six principaux fabricants européens d'aides auditives, produisant jusqu'à 90% des aides auditives fabriquées en Europe. EHIMA a été fondée en 1985 et ses membres comptent parmi les plus grands fabricants d’appareils auditifs au monde. Les membres d'EHIMA développent, fabriquent et commercialisent des appareils auditifs à grande échelle dans un ou plusieurs pays d'Europe et exportent leurs produits dans le monde entier. www.ehima.com source: hear-it SUIVANT PRECEDENT

  • SORTIE SKI LEYSIN | FoRom Ecoute

    Retour à l'agenda SORTIE SKI LEYSIN 4 février 2024 Leysin Une journée de ski te tente ? Rejoins-nous pour une sortie neige le 04 février 2024 Pour ceux qui viennent en train à Leysin, le rendez-vous est à 8h45 à Aigle. Le train pour Leysin partira à 8h56 voie 15. Pour ceux venant en voiture, le rendez-vous est à 9h30 à Leysin télécabine Berneuse. !! pour des raisons d’organisations, les participants qui seraient en retard ne seront malheureusement pas attendus. Merci de prendre votre pic-nic pour le midi. Nous nous installerons selon la météo soit sur les pistes soit sous couvert. Pour l’après-ski, une boisson chaude vous sera offerte dans un café. Moment libre pour discuter et échanger... Merci de venir avec votre propre matériel ! Pas de location possible sur place. Vous pouvez vous inscrire via le GOOGLE FORMS Délai d’inscription au 28 janvier 2024. !! dès le 29 janvier, nous ne prenons plus aucune inscription ! !! le nombre de participants et limité à 30 personnes. !! nous déclinons toutes responsabilités en cas d’accidents et pour les personnes mineures. Les trajets sont remboursés sur présentation du ticket de transport en PDF. Pour ceux qui viennent en voitures, notez les kms. Les pic-nics seront remboursés jusqu’à 15 francs sur présententation d’un justificatif. Sans justificatifs, pas de remboursements ! On se réjouit de vous revoir pour cette première activité de l’année ! SUIVANTE PRECEDENTE

  • Sortie au CERN | FoRom Ecoute

    Retour à l'agenda Sortie au CERN 28 septembre 2024 CERN Une petite journée scientifique au CERN à Genève te tente ? Rejoins nous pour le 28 SEPTEMBRE 2024 ! Au programme nous te proposons : - 13h30 Rdv au CERN à la place de l’Esplanade, arrêt du tram 14 ‘CERN’ - 14 à 17h : Visite guidée du CERN avec interprètes LSF/LPC, le parcours sera défini 2 semaines avant - de 17h à 17h30 : Boisson offerte à la buvette du CERN au ‘Big Bang Café’ - dès 17h30 : Fermeture du CERN et libre Vous pouvez vous inscrire via le GOOGLE FORMS : https://forms.gle/HWKhLvRZi7eD2svcA Délai d’inscription au 01 septembre 2024. !! le nombre de participants est limité à 40 personnes. !! nous déclinons toutes responsabilités en cas d’accidents et pour les personnes mineures. Les trajets sont remboursés sur présentation du ticket de transport en PDF et si possible en dégriffés. Pour ceux qui viennent en voiture, notez les kms. Sans justificatifs, pas de remboursements ! On se réjouit de vous revoir pour cette chouette activité culturelle ! La Comm’s jeun’s Annabelle, Bastien et Rachel SUIVANTE PRECEDENTE

  • 6ème révision de l’AI: les associations se mobilisent | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine 6ème révision de l’AI: les associations se mobilisent 15 septembre 2012 Publié le : La future révision 6b de l’AI prévoit des économies de l’ordre de 300 millions de francs chaque année. Si le projet est adopté, les handicapés vont passer à la caisse et financer ces économies supplémentaires par une baisse drastique de leurs prestations. Une cinquantaine d’organisations en charge des intérêts des personnes handicapées s’oppose fermement au projet, quitte à aller au référendum. Rarement projet aura suscité une telle levée de boucliers. Entrée en vigueur le 1er janvier 2012, la sixième révision de la loi fédérale sur l’assurance invalidité (AI) voit actuellement son second volet, intitulé 6b, en discussion au Parlement. Et pourtant, sans même attendre le résultat du processus parlementaire, un grand nombre d’associations et d’organismes ouvrant en faveur du handicap font part de leurs inquiétudes. Une cinquantaine d’entre elles ont d’ores et déjà choisi, soit comme membre actif, soit comme membre de soutien, de s’affilier à une association dénommée « Non au démantèlement de l’AI ». Fondée en septembre 2011, l’association, à laquelle forom écoute appartient en tant que membre de soutien, affiche nettement son objectif: « coordonner et mener une campagne contre le deuxième volet de la 6ème révision de la LAI (6b). » « Je ne suis pas surprise par cette mobilisation, explique Barbara Marti, présidente ad interim de la nouvelle association. Il y a un vrai ras-le-bol car tout le monde se sent concerné par ce que l’on nous prépare dans cette révision. Nous sommes déjà 48 associations et si d’autres nous rejoignent, nous pourrons vraiment faire bouger les choses ! » Limites dépassées Mais que contient donc l’actuel projet législatif pour susciter déjà une telle mobilisation ? « C’est tout simplement une réforme injustifiée, résume Monique Richoz, directrice cantonale de Pro Infirmis Vaud, membre actif de « Non au démantèlement de l’AI ». Tout simplement parce que l’on dépasse les limites de ce qui est acceptable en voulant exclusivement faire passer à la caisse les personnes handicapées ! » Première disposition dans le collimateur des associations: le remplacement du système actuel des rentes par paliers (quart de rente, demi-rente, trois-quarts de rente et rente entière), par un nouveau calcul sur un mode linéaire. Désormais, à chaque taux d’invalidité correspondra un niveau de rente spécifique afin, selon l’Office fédéral des assurances sociales (OFAS), de « supprimer les effets de seuil ». En clair, tel invalide à 37% touchera 37% de rente, celui à 66% touchera 66 %, etc., même si le dispositif ne s’appliquera pas aux taux compris entre 40 et 49% et à ceux supérieurs à 79%. Seulement voilà: pour bon nombre de rentiers, cette réforme signifiera tout simplement… une baisse de leur revenu. « Ce sont clairement les personnes les plus handicapées, celles qui présentent un taux d’invalidité supérieur à 60%, qui seront pénalisées par ce nouveau système », expliquait ainsi Florence Nater membre du comité de l’association « Non au démantèlement de l’AI », lors d’une conférence de presse en avril dernier. Baisse des rentes Ainsi, un bénéficiaire de l’AI avec un degré d’invalidité de 72% et qui perçoit actuellement une rente de 1800 francs, verra ce montant passer à… 1296 francs en cas d’adoption de la révision 6b, soit une diminution de 500 francs, plus d’un quart de son revenu. Selon les termes prévus par l’actuel projet de révision 6b, ce manque à gagner devrait conduire le bénéficiaire AI à exploiter « sa capacité résiduelle de gain ». En clair, chercher un emploi pour compenser sa perte de revenu. Pour accompagner cette démarche, l’OFAS prévoit un renforcement des mesures de réadaptation, soit par des mesures d’encouragement aux employeurs, soit par une amélioration des compétences professionnelles des personnes en situation d’AI. « L’objectif de la réinsertion professionnelle, c’est très bien, mais a-t-on défini la bonne démarche pour atteindre ce but? s’insurge Monique Richoz, directrice de Pro Infirmis Vaud. Tout cela me fait sourire: on fait beaucoup trop peu pour que la personne handicapée soit réellement employable. Alors, une révision, je veux bien ! Mais dans ce cas, que l’on quadruple les moyens alloués à la formation ! » Enfants sacrifiés « Nombreux sont les employeurs qui peinent à préserver des emplois pour leurs travailleurs en bonne santé, observait en avril dernier Florence Nater. Il est illusoire de croire que les entreprises vont créer des emplois à temps partiel pour les handicapés ! » Dernier élément dans le collimateur des associations: le statut des enfants de rentiers. Alors qu’aujourd’hui un enfant dont le parent est handicapé a droit à une rente s’élevant à 40% de la rente principale, il ne devrait plus n’en toucher que 30%. C’est donc non seulement la personne handicapée qui serait prétéritée par la réforme, mais aussi l’ensemble de la famille. Pour Marco Rugo, membre du Conseil de fondation de forom écoute et qui a travaillé durant de nombreuses années à l’Office AI du canton de Fribourg, les choses sont très claires: « cette révision n’est rien d’autre qu’un démantèlement des droits acquis, qui va se traduire par un report de charges sur les cantons, observe-t-il. J’ai longtemps traité des rentes AI dans mon activité professionnelle, et franchement, lorsque l’on prend connaissance de l’aspect médical, on se rend vite compte que l’élément essentiel, c’est que les gens souffrent réellement ! » ChA [zone]Vers un référendum ? C’est la grande question. Les associations de défense des personnes handicapées vont-elles attaquer la révision 6b par référendum ? Difficile pour l’instant d’y répondre, tant le projet 6b est encore dans le pipeline du processus législatif fédéral, où il fait l’objet d’un affrontement droite-gauche en règle. Ainsi, la Commission de la sécurité sociale du National n’a pas pu achever ses discussions lors de la séance de juin dernier et les a reprises en août. Et il est vraisemblable que le Conseil national ne se prononce qu’en décembre prochain. Dans l’intervalle, une seule chose semble certaine: si le projet est maintenu dans sa mouture actuelle, les associations combattront la révision par référendum. « Avec l’arrivée au Département fédéral de l’intérieur (DFI) de monsieur Berset (NDLR conseiller fédéral socialiste), il y a un changement de tonalité, observe Barbara Marti, présidente ad interim de l’association « Non au démantèlement de l’AI ». Il semble que monsieur Berset veuille tout faire pour éviter le référendum. Mais la position de notre comité est claire: si la situation reste en l’état, nous irons vers un référendum, et avec de grandes chances de gagner devant le peuple car il nous sera facile d’expliquer que l’on souhaite priver de prestations des personnes qui sont atteintes de handicaps évidents ! » Une chose est sûre: en cas de référendum, le front anti-révision risque de s’élargir encore. Partis, églises et autres organisations risquent bien de s’engager dans la bataille, à l’instar de l’Union syndicale suisse (USS) qui a d’ores et déjà annoncé qu’elle soutiendrait un éventuel référendum.[/zone] Des révisions en cascade La révision 6b de l’AI n’est que la dernière d’une longue liste de réaménagements d’un des piliers du système suisse de solidarité sociale, une réforme en profondeur entamée depuis 2004. L’objectif est d’assainir les comptes de cette assurance sociale, à la fois par une réduction des prestations pratiquées et par une réinsertion professionnelle maximale des rentiers. Seulement voilà: les révisions s’enchaînent à une telle allure qu’il n’est pas possible d’en évaluer les effets. Ainsi, la 6a était à peine entrée en vigueur en janvier 2012, que la 6b était déjà en chantier. « Nous sommes clairement dans une fuite en avant, constate Monique Richoz, directrice cantonale de Pro Infirmis Vaud. On aligne les révisions les unes après les autres, sans attendre que les précédentes aient été évaluées ! En fait, il n’y a pas de lien réel entre le discours que l’on tient sur l’assainissement de l’AI et la réalité concrète que l’on peut observer sur le terrain ! » [zone]Une assurance sociale assainie Comble de la logique comptable, le projet de révision 6b de l’AI prévoit des économies supplémentaires annuelles de plus de 300 millions de francs. Avec les conséquences que l’on connaît en termes de baisses drastiques pour les prestations assurées aux personnes handicapées (lire notre article principal). Seulement voilà: étonnamment, ce tour de vis supplémentaire arrive dans un contexte où les comptes globaux de l’AI se portent de mieux en mieux. Ainsi, les prévisions publiées en mai dernier par l’Office fédéral des assurances sociales (OFAS) laissent espérer un retour aux chiffres noirs plus rapide que prévu, vers 2017, tandis qu’à l’horizon 2030, la dette de l’AI aura fondu de moitié, à 8 milliards de francs. Cerise sur le gâteau: ces belles perspectives financières sont attendues sans même tenir compte des éventuelles économies induites par la révision 6b. Autant dire que celle-ci résulte plus d’un engagement idéologique que d’une réalité comptable favorable que personne ne conteste.[/zone] Mauro Poggia: « une démocratie moderne ne traite pas les plus faibles par le mépris » Conseiller national, président de l'Association suisse des assurés (ASSUAS), avocat et spécialiste des assurances sociales, Mauro Poggia revient sur les enjeux du projet de révision 6b de l’AI. Vous combattez la révision 6b de l’AI. Pourquoi ce choix ? J’ai pu constater par ma pratique d’avocat, non seulement un durcissement incontestable de la pratique des organismes chargés d’accorder les prestations pour invalides, mais aussi, et surtout, l’arbitraire et les préjugés s’installer progressivement, au nom d’une économicité, qui a relayé au second rang le principe de solidarité qui a prévalu à l’instauration de notre système de sécurité sociale. Cette tendance doit être enrayée. Pourquoi la Confédération met-elle en chantier cette révision, alors que les comptes de l'AI semblent assainis? La révision dite « 6b » de l’AI est certainement la continuation de mesures d’assainissement, nécessaires, décidées depuis des années, comme, également, le résultat de la doctrine de certains partis de droite, pour lesquels la responsabilité individuelle doit primer la solidarité, et l’incapacité de travail doit pouvoir, dans la majorité des cas, être surmontée par un effort de volonté. En d’autres termes, certains, plus nombreux qu’on le pense, estiment que les rentiers AI sont en majorité des profiteurs. La baisse des rentes induite par la révision 6b va-t-elle se traduire par une baisse du pouvoir d'achat des personnes concernées, ou par des mécanismes « compensatoires », type report de charges sur les cantons? Il est évident que les invalides et leurs familles seront pénalisés par ces réductions, qui s’ajoutent aux difficultés que l’on connaît déjà pour accéder aujourd’hui aux prestations AI. La compensation de cette baisse dépendra des mécanismes cantonaux, qui ne sont pas uniformes. Il est clair que cela impliquera de facto un transfert de charges de la Confédération vers les cantons, ce à quoi on assiste dans tous les domaines d’ailleurs… Cette révision met l'accent sur la réinsertion professionnelle. N’a-t-on pas déjà atteint les limites de la réinsertion? Je ne connais pas d’invalide qui, à défaut d’avoir souscrit des assurances privées confortables, trouve un avantage économique à sa situation, et qui ne souhaiterait pas travailler, même à temps partiel, pour échapper à cette regrettable stigmatisation qui frappe les invalides. Il est donc évident que la réinsertion doit être l’objectif prioritaire. Mais il faut que le processus mis en œuvre soit honnête et efficace, et qu’il ne constitue pas un prétexte, comme actuellement, pour faire passer les invalides à l’assurance chômage, puis, inévitablement, à l’assistance publique. Sous prétexte d'assainissement de l'AI, ne sommes nous pas en train d'assister au démantèlement d'une des bases de notre système de solidarité? Incontestablement. La crise a mis sur le carreau les plus vulnérables, et si, en période de haute conjoncture, les employeurs peuvent fermer les yeux sur une rentabilité réduite de certains travailleurs présentant un handicap, ce sont eux qui sont licenciés en priorité. Il est difficile de s’en prendre aux acquis sociaux lorsque l’économie va bien, mais dans le cas contraire, l’économie devient le mot d’ordre de la politique. C’est pourtant par la force d’un Etat à résister à cette tentation que toute majorité bien portante peut avoir de traiter les plus faibles avec mépris, que se jauge, et se juge une démocratie moderne. SUIVANT PRECEDENT

  • Elsa Gabriel : « Les livres, ma grande passion ! » | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine Elsa Gabriel : « Les livres, ma grande passion ! » 15 avril 2022 Publié le : Âgée de 18 ans Elsa Gabriel habite à Grancy (VD). Pour cette « sourde-malentendante » de naissance, qui souhaite devenir bibliothécaire, la lecture a été une véritable planche de salut. Rencontre avec une jeune fille qui a su surmonter les épreuves de la vie. Es-tu sourde ou malentendante ? Bonne question ! Mes parents m’ont toujours dit que j’étais sourde-malentendante et je trouve cela plutôt juste. Car je suis sourde, mais avec mes appareils, j’entends (rires) ! Depuis quand es-tu « sourde-malentendante » ? Depuis la naissance ! Au départ les médecins qui ont testé mon audition ont dit que j’étais entendante. Mais vers 6-7 mois, mes parents ont constaté que je ne réagissais pas quand on m’appelait. Les médecins ont alors confirmé que j’étais sourde profonde et c’était un choc pour mes parents… Connait-on la cause de cette surdité ? Vu que j’ai une cousine qui est également sourde, on m’a dit qu’il y avait une chance sur 4 que ce soit d’origine génétique… Alors du coup, cela t’inquiète-t-il si tu devais avoir des enfants ? J’y ai pensé bien sûr. Mais on m’a dit que cette probabilité était plutôt faible ! De toutes façons, je me dis que si mon enfant venait à être sourd, je saurais comment l’aider (rires) ! Es-tu appareillée ou implantée ? Implantée, à Berne. Une oreille à l’âge d’un an et demi, l’autre à 3 ans. Mes parents ne voulaient pas tout faire en même temps ! Et comment s’est déroulée ta scolarité ? J’ai commencé à l’ECES (Ecole cantonale pour enfants sourds, ndlr), puis intégré une garderie et une école normales, comme tous les autres enfants, même si j’ai eu le soutien d’une enseignante spécialisée et de codeuses. J’ai eu beaucoup de retard par rapport aux autres, et mes parents ont dû beaucoup me faire travailler pour que je puisse apprendre à parler et lire. Heureusement, j’adore lire, et cela m’a beaucoup aidée à rattraper mon retard en français… D’où te vient cette passion pour la lecture ? De mon père qui est un grand amoureux des livres et qui me l’a transmise ! J’adore la science-fiction, les livres fantastiques, les policiers… Je dois dire que les livres m’ont d’une certaine manière sauvée, j’y ai trouvé des amis, surtout dans la période où je subissais du harcèlement à l’école ! Du harcèlement ? Oui, beaucoup et pendant longtemps. J’étais mise à l’écart d’autant que je ne comprenais pas toujours ce que les autres enfants se disaient entre eux… Cela a pris fin quand enfin, on m’a fait changer de classe et surtout quand je suis arrivée au gymnase, où les élèves sont bien plus matures. Donc tu as fait le gymnase, malgré toutes les difficultés ? Mais oui, j’y suis encore, et cela se passe bien, même si cela me demande énormément de travail ! Tu vises donc une maturité ? Plus maintenant ! Même si j’ai de bonnes notes, j’ai décidé de faire un apprentissage de bibliothécaire, parce que je me suis rendu compte que c’est vraiment cela qui me plait ! Je suis donc à la recherche de stages (rires) ! Ne crains-tu pas que ton handicap auditif soit un obstacle pour ce métier ? A un moment de mon parcours, je voulais devenir journaliste. Mais j’ai eu trop peur de ne pas être capable de comprendre mes interlocuteurs pour les interviewer. Pour être bibliothécaire, je ne crois pas en revanche que cela puisse être un problème. D’autant qu’il n’y a pas beaucoup de bruit dans une bibliothèque (rires) ! Quels sont tes principaux loisirs ? En dehors de la lecture, j’aime écrire et comme je suis très ouverte à beaucoup de choses, je joue de la guitare et fais du taekwondo. J’aime beaucoup voyager aussi ! Comment te vois-tu dans dix ans ? Je m’espère plus mature, plus confiante en moi-même et j’espère avoir réussi à m’accepter encore plus avec ma différence et mon handicap… Et puis surtout, j’espère vivre de mes passions ! SUIVANT PRECEDENT

  • Après-midi de jeux à Farel | FoRom Ecoute

    Retour à l'agenda Après-midi de jeux à Farel 28 janvier 2017 Amicale des Malentendants de la Chaux-de-Fonds. SUIVANTE PRECEDENTE

  • Journée à thème 2021 - en visioconférence | FoRom Ecoute

    Retour à l'agenda Journée à thème 2021 - en visioconférence 12 juin 2021 Zoom, lien envoyé après inscription Comme chaque année, forom écoute organise sa traditionnelle Journée à thème ! Celle-ci aura lieu sur la plateforme Zoom, de plus amples informations suivront. Programme 2021 Pour vous inscrire, utilisez ce lien . Crédit photo: Lausanne Tourisme SUIVANTE PRECEDENTE

  • Bénévolat et adrénaline | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine Bénévolat et adrénaline 22 janvier 2020 Publié le : Une pilote malentendante participe au Raid Aventure « Bretz’elles des Sables » dans le désert tunisien. Bénévolat et adrénaline assurés ! Dans le cadre de la Fête de la roue à Mulhouse fin 2018, l’initiatrice du projet « Surdigaz’Elles », Laure Francesconi, a été approchée par les organisateurs afin de participer au Raid Aventure alsacien dans le désert tunisien. La course Bretz’elles des sables 100% femmes et attachée à des associations d’entraide s’est déroulée durant douze jours sur 2’000 kilomètres en novembre dernier. Valérie Adatte, elle-même malentendante, a pris le volant en alternance avec la pilote Isabelle Ehret, dans le but de promouvoir le monde de la malentendance et la fondation forom écoute, alors que Laure Francesconi était retenue pas ses obligations professionnelles, notamment d’enseignante en lecture labiale. « Si le projet de participer au Rallye Aïcha des Gazelles du Maroc pour promouvoir la malentendance et la surdité n’a pas encore abouti faute d’avoir réuni la somme nécessaire (environ 40’000.-), nous restons confiantes et poursuivons notre recherche de fonds pour y participer prochainement. Dans l’intervalle, Valérie a participé à Bretz’elles des Sables sous l’effigie de notre association Surdigaz’Elles », explique Laure Francesconi. (lire ou relire l’article « Une course pour faire parler de la malentendance », paru dans le magazine en ligne www.ecoute.ch le 19.09.18). Une malentendante au volant Valérie Adatte travaille dans le domaine social depuis de nombreuses années. Assistante socio-éducative, elle collabore avec la Fondation les Castors, au Foyer de Porrentruy et dans un hôtel-restaurant où une partie du personnel est en situation de handicap. Ancien membre du conseil de fondation de forom écoute, elle est atteinte de déficience auditive. Après une implantation en 2018 à l’oreille gauche lui permettant de recouvrer l’ouïe à 86%, elle reçoit un coup en mars dernier, lequel disloque l’implant ; elle doit à nouveau se faire opérer. « Je n’ai malheureusement récupéré que 55% de mon ouïe et depuis, je subis des acouphènes au quotidien. Je devrais recevoir le second implant pour mon oreille droite, mais j’ai peur d’avoir des acouphènes dans les deux », détaille Valérie. Femme de front, cela ne l’empêche pas de se lancer dans sa toute première course. « Depuis Mulhouse, nous avons parcouru 3'000 kilomètres au total. Dès l’arrivée au port de Tunis, nous nous sommes retrouvées dans les embouteillages ; là-bas, le code de la route est une option et la seule loi en vigueur est que le plus gros véhicule passe en premier ! Cela nous a vite mises dans le bain », poursuit-elle. La course en soi se constituait de différentes étapes et la solidarité entre les dix-huit femmes étaient omniprésente. « La cohésion de groupe était optimale et chaque fois qu’une de nous s’enlisait, les autres étaient là pour aider. D’autre part, nous avons passé de merveilleux moments dans le désert. Trois nuits et quatre jours sans internet, soirées au coin du feu en compagnie des Berbères, ciel étoilé sans pollution lumineuse et chants partagés. Un souvenir inoubliable. Par ailleurs, les filles étaient très attentives à moi et me demandaient sans arrêt si je comprenais bien la discussion ; j’étais la seule malentendante », ajoute la pilote. Le plus difficile était le bruit et le brouhaha à l’hôtel où elle devait s’isoler au calme, voire écourter ses soirées en groupe à cause de maux de tête. « A contrario, j’étais la première debout le matin à savourer le lever du soleil, seule au calme devant l’immensité des dunes à perte de vue, à me ressourcer ». Si la course en elle-même était très physique, Valérie a dû porter ses appareils auditifs en plus de l’implant. Sans port de casque, elle se protégeait du vent et du sable avec sa casquette bien vissée sur la tête. Le bruit du moteur amenuisait ses acouphènes, mais il lui était difficile de communiquer avec Isabelle, qui devait lui taper sur l’épaule pour lui transmettre les informations. « Je ne percevais toutefois pas le bruit du moteur m’indiquant que je devais changer de vitesse ». Surdigaz’Elles L’autocollant de la fondation romande des malentendants, forom écoute, était visible à l’arrière du 4x4 durant le trajet et la course, une manière de faire parler de la malentendance. Laure et Valérie récupèrent également des appareils auditifs usagés, les transmettent à une audioprothésiste bénévole qui les répare, inclus leurs logiciels, et les recycle. « Notre but est de les offrir. Nous n’avons pas encore trouvé le bon vecteur pour créer un réseau solide et fiable, afin que les appareils soient distribués gratuitement à qui de droit. Nous sommes en contact avec le Ministère de la santé et un médecin suisso-marocain et nous allons créer un blog, afin que lors de la prochaine course au Maroc ou en Tunisie, nous évitions le marché noir et les arnaques », détaille encore Laure. Des associations d’entraide au starting-block Pour sa deuxième édition, qui démarrera en octobre 2020, Bretz’elles des Sables poursuivra ses actions solidaires dans le désert tunisien. Il s’agira de financer et installer une pompe à eau dans le désert ; par ailleurs, un don de matériel pour des associations à Douz et l’accompagnement de projets pour les femmes tunisiennes seront menés à bien, ainsi que le don de fournitures et denrées pour les populations nomades du désert. « Nous avons pu rencontrer une association de personnes en situation de handicap, aidée notamment avec l’apport de matériel auxiliaire pour lui permettre l’avancée des travaux d’un centre de rééducation. A travers cette course, je voulais montrer qu’on peut être malentendant et piloter ; j’espère avoir apporté un autre regard sur ce handicap et pouvoir faire plus en faveur des malentendants lors de prochaines courses auxquelles je rêve de participer », s’enthousiasme Valérie. Une soirée de clôture réunira les sponsors des Bretz’elles des Sables à Wattwiller en Alsace le 31 janvier. Les frais pour la course Raid Aventure se sont élevés à 5'500 Euros pour l’équipage et le véhicule, comprenant trajets, hébergements, assistance et partagés entre Isabelle et Surdigaz’Elles. Le véhicule 4x4 a pu être loué pour 2600 Euros inclus l’assurance ; celui-ci avait appartenu à l’ancienne championne Isabelle Patissier et a été racheté par le garagiste Hoffer à Sausheim en Alsace. Les frais d’essence et autres sur place ont été payés par les deux pilotes. Forom écoute a participé à hauteur de 1500 CH, à la réalisation et au coût de l’autocollant portant son nom, collé sur le 4x4. La recherche de fonds se poursuit pour continuer à faire parler de la malentendance lors des rallyes. Surdigaz’Elles, Sous la Roche Bourquin 24, 2952 Cornol laure.francesconi@arell.ch Compte Poste Délémont : IBAN CH 0900 0000 1507 9250 9 En équivalent : matériel, accessoires, fournitures… Liens utiles http://lesbretzelles.trophee-roses-des-sables.org/ https://www.rallyeaichadesgazelles.com Copyright Steeve Constanty SUIVANT PRECEDENT

  • Faut-il nettoyer soi-même ses appareils auditifs ? | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine Faut-il nettoyer soi-même ses appareils auditifs ? 8 mars 2024 Publié le : Les appareils auditifs de dernière génération sont si petits que nombre de malentendants hésitent à procéder eux-mêmes à leur nettoyage. Un entretien quotidien est pourtant indispensable pour maintenir les appareils en bon état de marche. Ils sont portés en permanence 7 jours sur 7 et parfois même 24h sur 24. Logique, ils sont indispensables à tout malentendant qui souhaite retrouver tout ou partie de son audition, et nombre d’études ont démontré à quel point l’appareillage auditif permettait également de limiter le risque de survenue d’un déclin cognitif, l’âge venant. Seulement voilà : qu’ils soient à l’intérieur de l’oreille ou au-dessus du contour de l’oreille, les appareils auditifs se salissent, en raison des poussières, mais aussi des sécrétions de cérumen. Et les conséquences en sont inévitables : faute d’un nettoyage approprié, ils s’encrassent avec le temps et leurs orifices étant obturés, ne rempliront plus leur fonction. Tous les soirs Selon les audioprothésistes, il est recommandé de procéder à un nettoyage simple tous les soirs au retrait de l’appareil et de faire un nettoyage approfondi une fois par semaine, voire plus fréquemment selon la quantité de cérumen produite par le malentendant. « Il est important que le malentendant ait une certaine autonomie pour nettoyer lui-même son appareil explique Olivier Gaches, audioprothésiste à Lausanne. L’un des rôles de l’audioprothésiste est d’ailleurs de lui enseigner les gestes simples et adaptés à ses capacités pour cet entretien régulier ». Chaque soir, le malentendant devra donc inspecter le corps de son appareil, sa « carrosserie » en quelque sorte, puis l’essuyer avec un mouchoir en papier doux et vérifier si la sortie de l’écouteur n’est pas bouchée. Si tel était le cas, il faudrait attendre le lendemain que le cérumen ait séché et le brosser délicatement pour l’éliminer. Enfin, il faut stocker la nuit l’appareil dans un gobelet déshydratant ou une station de séchage électrique pour prévenir les risques de dommages dus à l’humidité. Pour les appareils rechargeables, le dégagement de chaleur du processus de charge permettra d’ailleurs spontanément cet assèchement. Service complet chaque semaine Au-delà de cet entretien quotidien, un entretien hebdomadaire plus poussé est indispensable : « Il faut effectuer une fois par semaine un service plus complet avec désinfection de la partie qui s’insère dans le conduit auditif, en utilisant des lingettes ou un spray désinfectant, tout en faisant attention à ne pas inonder de produit désinfectant l’écouteur de l’appareil sous peine de risque de panne », ajoute encore Olivier Gaches, qui précise : « Il s’agira aussi de contrôler le filtre pare-cérumen à l’extrémité de la sortie écouteur et de le remplacer le cas échéant. Enfin, pour les appareils micro-contours d’oreille à écouteur déporté, il sera nécessaire de démonter le dôme pour le nettoyer et le désinfecter. D’ailleurs il existe des bacs à ultra-sons qui permettent de nettoyer efficacement les dômes ou les embouts/coques sur mesures ». Et de terminer : « Il conviendra également de brosser avec une brosse sèche les grilles d’entrées des microphones ». Enfin et cela reste important, en plus de cet entretien, il est vivement conseillé de se rendre tous les 3 mois chez son audioprothésiste pour faire nettoyer ses appareils auditifs de manière professionnelle grâce à du matériel spécifique, en particulier un système d’aspiration qui permettra un nettoyage plus efficace et approfondi. SUIVANT PRECEDENT

  • Malentendant et enseignant ? L'un n’empêche pas l’autre | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine Malentendant et enseignant ? L'un n’empêche pas l’autre 25 avril 2018 Publié le : Etre enseignant et malentendant, c’est une affaire d’ambition, comme le démontre Mégane Giancamilli. Les inscriptions auprès de la Haute Ecole Pédagogique, HEP, Vaud pour y accéder sont ouvertes. Depuis sa tendre enfance, Mégane Giancamilli veut être enseignante. A sept ans, après un contrôle médical de routine dans le cadre de l’école, les médecins diagnostiquent une légère voire moyenne surdité. Appareillée des deux oreilles, elle poursuit son objectif avec ambition, avantagée par sa curiosité et une grande facilité à l’école. «Lorsque je suis arrivée en classe de première enfantine, je savais lire ; plus tard, ma maîtresse me donnait les fiches des autres élèves à corriger car j’étais plus rapide. Outre les jalousies et un isolement au niveau social, mes notes étaient excellentes. Je me suis accrochée et ai obtenu mon diplôme d’enseignante en 2016», explique la jeune vaudoise de 24 ans qui est, notamment, membre de la Comm’s Jeun’s (Commission jeunesse et prévention) de forom écoute depuis sa création. Les membres, âgés de 19 à 28 ans sont tous malentendants. Cette plateforme veut réunir les jeunes malentendants romands pour partager des moments d’échanges et de fun. Journées loisirs, rencontres, soirées d’informations préventives pour palier le manque d’infrastructures adaptées ou le bon fonctionnement des boucles magnétiques laissant parfois à désirer, sont prévues prochainement. Maîtresse à l’écoute Maîtresse au sein de l’école publique, Mégane enseigne en 7 et 8 HarmoS depuis deux ans. Dès le premier jour, elle a levé le voile sur la malentendance auprès de ses élèves. «Je leur ai en effet parlé de mon handicap et fourni quelques explications. Par ailleurs, une de mes élèves est sourde profonde, ce qui m’a aussi permis de désamorcer toute attitude irrespectueuse. Une codeuse en Langage Parlée Complétée, LPC, soutient régulièrement mon élève et ses résultats sont excellents, comme l’étaient les miens», ajoute-elle. Quels conseils peut-on donner aux jeunes malentendants intéressés par ce métier ? «Ne jamais baisser les bras et profiter des stages de langue que la HEP impose. C’est une expérience enrichissante aux niveaux humain, de l’apprentissage et de l’autonomie». Dans le cas de Mégane, enseignante en primaire, l’admission au «Bachelor en enseignement primaire » exige un diplôme. Il est nécessaire d’avoir soit un certificat de maturité gymnasiale, une maturité spécialisée orientation pédagogie (MSOP), une maturité spécialisée, mention socio-pédagogique (MSSP), un titre d’une haute école universitaire ou spécialisée ou une maturité professionnelle avec réussite de l’examen passerelle DUBS. Pour tout renseignement sur les inscriptions, lire l’encadré ci-contre. Et Mégane de conclure avec enthousiasme et tout sourire : «Rien n’est impossible, il suffit juste d’y croire et de s’en donner les moyens» ! [border-around color="black"] Échéances d’admission HEP Vaud Ouverture de la procédure d’admission: mi-octobre Délai recommandé pour les demandes d'admission avec analyse d'équivalence: 30 novembre Clôture des inscriptions pour les demandes d'admission avec validation des acquis d'expérience : 1er décembre Clôtures des demandes d'admission sur dossier: 15 décembre Clôture de la procédure de demande d'admission: 28 février Clôture de la procédure de demande d'admission à un Diplôme additionnel: 15 juin Dernier délai pour l'envoi des titres obtenus: 15 juillet Dernier délai pour l'envoi des justificatifs liés aux exigences linguistiques (allemand): 31 juillet https://www.hepl.ch . [/border-around] SUIVANT PRECEDENT

  • Grillades à Guardaval - Amicale de la Chaux-de-Fonds et environs | FoRom Ecoute

    Retour à l'agenda Grillades à Guardaval - Amicale de la Chaux-de-Fonds et environs 20 août 2022 Villiers Pour plus d'informations *les rencontres se font selon les conditions sanitaires en vigueur * SUIVANTE PRECEDENTE

  • Audition : l’OMS veut combattre les préjugés | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine Audition : l’OMS veut combattre les préjugés 13 décembre 2023 Publié le : A l’occasion de la Journée mondiale de l’audition prévue le 3 mars 2024, l’Organisation Mondiale de la Santé veut agir pour faire évoluer les représentations sur les surdités. Les préjugés sur la perte auditive représentent en effet un obstacle majeur pour la prise en charge efficiente de la perte auditive. Depuis 2007, le 3 mars de chaque année, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) organise une Journée mondiale de l'audition. Il s’agit plus précisément d’une campagne à l’échelle mondiale coordonnée par le Programme de la prévention de la cécité et de la surdité de l’OMS. Un peu partout sur la planète mais aussi au siège genevois de l’Organisation, sont organisées des actions de sensibilisation, de prévention de la perte auditive et d’amélioration de la santé auditive. Pour l’édition du 3 mars prochain, l’organisation internationale souhaite mettre l’accent sur un aspect méconnu de la perte auditive : les préjugés autour des problèmes auditifs. « La perte auditive a souvent été qualifiée de handicap invisible, non seulement en raison de l’absence de symptômes visibles, mais aussi parce qu’elle a longtemps été stigmatisée dans les communautés et ignorée par les décideurs politiques » relève ainsi Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’OMS. Perceptions erronnées C’est pour cette raison que la Journée mondiale de l’audition 2024 ambitionne d’œuvrer à surmonter les défis posés par les perceptions erronées de la société et les mentalités stigmatisantes grâce à la sensibilisation et au partage d’informations, destinés au public et aux différents prestataires de soins de santé. L’OMS a ainsi fixé trois objectifs spécifiques pour le 3 mars prochain : combattre les idées fausses courantes liées aux problèmes d’oreille et d’audition dans les communautés et parmi les prestataires de soins de santé, fournir des informations précises et fondées sur des preuves scientifiques pour changer la perception du public concernant les problèmes d’oreille et d’audition et enfin appeler les pays et la société civile à lutter contre les perceptions erronées et les mentalités stigmatisantes liées à la perte auditive, étape cruciale vers un accès équitable aux soins auditifs et auditifs. SUIVANT PRECEDENT

  • Appareils auditifs: les malentendants s'équipent de plus en plus tôt | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine Appareils auditifs: les malentendants s'équipent de plus en plus tôt 14 décembre 2016 Publié le : Près de trois personnes sur quatre souffrant de déficience auditive obtiennent leurs appareils auditifs dans une période de trois ans suivant la prise de conscience de leur déficience auditive, selon les enquêtes européennes EuroTrak. La plupart des personnes déficientes auditives n’attendent que peu de temps avant d’obtenir des appareils auditifs. Dans les enquêtes EuroTrak 2015 réalisées dans une série de pays européens, dont la Suisse, les personnes qui utilisaient des appareils auditifs ont été questionnées sur le nombre d'années écoulées entre le moment où elles ont prises connaissance de leur déficience auditive et le moment où elles les ont obtenues. Plus de la moitié des répondants avaient attendu seulement 1 ou 2 ans. Les enquêtes ont révélé que 25% des répondants européens qui utilisent des appareils auditifs avaient acquis leurs appareils auditifs au cours de la première année. 25% les avaient acquis entre un et deux ans après avoir pris conscience de leur déficience auditive. En l'espace de 3 ans, 71% des patients avaient acquis leurs appareils auditifs. Les quatre grands pays En Allemagne, 26% avaient acquis des appareils auditifs au cours de la première année et 77% avaient acquis leurs appareils auditifs dans les trois ans suivant la prise de conscience de leur problème auditif. Au Royaume-Uni, les chiffres étaient respectivement de 18% et 69%. En France, 20% avaient acquis des appareils auditifs au cours de la première année et 63% dans les trois ans. En Italie, 35% avaient acquis des appareils auditifs au cours de la première année et 80% avaient acquis leurs appareils auditifs dans les trois ans suivant la prise de conscience de leur problème auditif. Les enquêtes Eurotrak effectuées en Suisse en 2015 et au Danemark en 2016 ont montré que 70% et 68% avaient acquis leurs appareils auditifs dans un délai de trois ans. (Source: www.hear-it.org ) SUIVANT PRECEDENT

  • Handicap: l'office fédéral des transports met le paquet pour la LHand | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine Handicap: l'office fédéral des transports met le paquet pour la LHand 11 mai 2017 Publié le : Seules 35% des gares sont déjà adaptées et utilisables sans obstacles. L’Office fédéral des transports (OFT) a l’intention de prendre des mesures supplémentaires afin de garantir que les dispositions de la loi sur l’égalité pour les handicapés seront mises en œuvre d’ici à fin 2023. Il mettra à disposition des ressources additionnelles pour des transformations. Dans les transports publics, la mise en œuvre de la loi sur l’égalité pour les handicapés (LHand) a déjà accompli de grands progrès, notamment en ce qui concerne le matériel roulant et l’information des clients. En matière d’accès au chemin de fer, la loi s’adresse aux divisions Infrastructure des entreprises ferroviaires. Comme l’a révélé un recensement de l’OFT, 35 % des gares fréquentées par 64 % de tous les voyageurs sont déjà adaptées et utilisables sans obstacles (en 2016). Ce recensement a démontré que si la Confédération ne prend pas de mesures de pilotage, plusieurs entreprises ferroviaires risquent de manquer l’objectif imposé par la loi d’adapter les gares d’ici à fin 2023. C’est pourquoi l’OFT a décidé d’intervenir au moyen d’un pilotage et d’un controlling. Il va promulguer une instruction de planification à l’attention des entreprises ferroviaires. De plus, il leur demandera des plans de mise en œuvre de la LHand, appelés concepts, afin de garantir une pratique standardisée. L’instruction de planification engagera entre autres les entreprises ferroviaires à appliquer, en vue de l’assainissement des gares, l’« Aide à la planification pour la pesée des intérêts Lhand » de l’Union des transports publics, afin de déterminer si une transformation est proportionnelle ou si des mesures de compensation doivent être proposées sous forme d’aide du personnel ou – dans des cas particuliers – des liaisons alternatives (bus, tram etc.). La prise en compte de la proportionnalité est prévue explicitement dans la LHand. Cette réflexion se base entre autres sur le nombre de passagers qui empruntent la gare et sur le devis de la transformation. La proximité d’une institution pour personnes handicapées ou d’une maison de retraite joue également un rôle. Les personnes handicapées ne sont pas les seules à bénéficier de la mise en œuvre de la loi sur l’égalité pour les handicapés : les personnes âgées à mobilité réduite, les voyageurs chargés de nombreux bagages ou les parents avec une poussette en profitent également. Ressources supplémentaires Pour financer les adaptations en vue de l’égalité pour les personnes handicapées et en faveur de la sécurité et de la capacité, l’OFT va allouer des ressources supplémentaires d’environ deux milliards de francs dans les prochaines conventions sur les prestations ainsi que 0,6 à 1,8 milliard de francs dans l’étape d’aménagement 2030/35. Avec les ressources qui ont déjà été réservées dans des programmes précédents pour les mesures LHand, la Confédération met à disposition, en fonction des besoins, 2,5 à 3 milliards de francs pour l’adaptation de gares en faveur des personnes handicapées et des personnes à mobilité réduite. À cette somme s’ajoute un crédit spécial de 300 millions de francs : il finance depuis 2004 des mesures qui ne peuvent pas être réalisées dans le cadre de transformations nécessaires de toute façon. L’OFT estime que grâce à ces mesures, environ 75 % des gares où circulent plus de 85 % des voyageurs seront adaptées et que les personnes handicapées pourront les utiliser en autonomie. Dans les gares où les adaptations ne peuvent pas avoir lieu avant fin 2023, l’OFT vise des mises en exploitation partielles anticipées. D’ici à 2023, il faudra transformer environ 700 gares. Dans 25 % des gares – il s’agit de petites gares accueillant 15 % des voyageurs – la LHand devrait pouvoir être appliquée au moyen de l’aide du personnel ou de liaisons alternatives. [zone]Marquages sur les quais : l’OFT tient compte des préoccupations des personnes handicapées L’OFT élabore actuellement, en consultant les associations de handicapés, un guide comprenant des règles explicatives et des exemples de marquages tactilo-visuels sur les quais. Ce guide sera envoyé aux entreprises ferroviaires en 2017 afin que les améliorations nécessaires soient déjà apportées avant la prochaine révision (en 2020) de l’ordonnance sur les chemins de fer. Suivant la taille et la complexité d’une gare, un ou plusieurs systèmes de guidage continu pourront indiquer aux voyageurs malvoyants/aveugles l’accès au chemin de fer. Les lignes de sécurité blanches en bordure de quai, qui servent à la sécurité de tous les usagers du rail, sont un marquage important qui sera maintenu sur les quais. [/zone] Source: Office fédéral des transports SUIVANT PRECEDENT

  • Déclaration de la protection des données | FoRom Ecoute

    DÉCLARATION DE PROTECTION DES DONNÉES Version du 12 octobre 2023 Dans la présente déclaration de protection des données (ci-après "déclaration "), nous, la Fondation Romande des malentendants (FoRom écoute) (ci-après "nous "), expliquons comment nous collectons et traitons les données à caractère personnel. Le terme "données à caractère personnel" ou "données" désigne toutes les informations qui se rapportent à une personne spécifique ou identifiable. Si vous nous fournissez les données personnelles d'autres personnes (par exemple, des membres de votre famille ou des collègues de travail), assurez-vous que ces personnes aient connaissance de la présente déclaration de protection des données et ne partagez leurs données avec nous que si vous êtes autorisés à le faire et si ces données personnelles sont correctes. La présente déclaration protection des données est alignée sur le règlement général sur la protection des données de l'UE ("RGPD ") et la loi suisse sur la protection des données ("LPD "). Toutefois, l'application de ces lois dépend de chaque cas. Dans le présent document, les termes employés pour désigner des personnes ou des fonctions sont pris au sens générique; ils ont à la fois valeur d’un féminin et d’un masculin. 1. Responsabilité La Fondation Romande des malentendants (FoRom écoute), Avenue Général-Guisan 117, 1009 Pully, est responsable du traitement des données que nous décrivons ici, sauf indication contraire dans des cas particuliers. Si vous avez des questions concernant la protection des données, vous pouvez nous les faire parvenir aux coordonnées suivantes : Adresse postale: Avenue Général-Guisan 117, 1009 Pully Email: info@ecoute.ch 2. Collecte et traitement des données à caractère personnel Nous traitons principalement les données personnelles que nous recevons de nos bénéficiaires, partenaires et donateurs dans le cadre des prestations et activités de notre fondation, ou que nous collectons auprès des utilisateurs de notre site web. Dans la mesure où cela est autorisé, nous collectons également certaines données à partir de sources accessibles au public (par exemple, registre des poursuites, registre foncier, registre du commerce, presse et Internet) ou recevons ces données d'autorités publiques et d'autres tiers. Outre les données vous concernant que vous nous communiquez directement, les catégories de données que nous recevons de tiers comprennent notamment des informations provenant de registres publics, des informations dont nous avons connaissance dans le cadre de procédures officielles et judiciaires, des informations relatives à vos fonctions et activités professionnelles, des informations vous concernant dans la correspondance et les réunions avec des tiers, des informations vous concernant fournies par des personnes qui vous sont proches (famille, conseillers, représentants légaux, etc.) pour nous permettre de conclure des contrats ou des accords avec des tiers ou avec vous, respectivement des contrats ou des accords vous concernant (par exemple l'obtention de références), votre adresse pour les livraisons, des procurations, des informations sur le respect d'exigences légales telles que la lutte contre le blanchiment d'argent des informations provenant de banques, de compagnies d'assurance (par exemple, les paiements et les achats effectués), des données personnelles provenant des médias et d'Internet (si cela est approprié dans le cas spécifique, par exemple dans le cadre d'une candidature, d'une revue de presse, du marketing/de la vente, etc. ), vos adresses et, le cas échéant, vos intérêts et autres données sociodémographiques (à des fins de marketing), les données liées à l'utilisation du site web (par exemple, adresse IP, adresse MAC du smartphone ou de l'ordinateur, informations sur votre appareil et ses paramètres, cookies, date et heure de la visite, pages consultées et contenu, fonctions utilisées, site web de référence, informations sur la localisation). 3. But du traitement des données et bases légales Nous utilisons les données personnelles que nous collectons principalement pour conclure et exécuter nos engagements avec nos bénéficiaires, partenaires et donateurs, en particulier dans le cadre de l'activité suivante : Soutenir et défendre les intérêts des personnes malentendantes et devenues sourdes Dans le cadre de cette activité, nous collectons des données personnelles destinées à fournir des prestations à nos bénéficiaires, ainsi que pour nous conformer à nos obligations légales en Suisse et à l'étranger. Nous traitons également vos données et celles d'autres personnes, dans la mesure où cela est autorisé et où nous le jugeons approprié, dans les buts suivants, auxquels nous (et parfois aussi des tiers) avons un intérêt légitime : Offrir et développer nos prestations, services et sites web sur lesquelles nous sommes présents ; Communiquer avec des tiers et traiter leurs demandes (par exemple, les candidatures à un emploi, les demandes des médias) ; Tester et optimiser les procédures pour analyser les besoins de nos bénéficiaires, contacter nos bénéficiaires, et des données personnelles à partir de sources accessibles au public pour le développement de nos prestations ; Publicité et marketing (y compris l'organisation d'événements), à moins que vous n'ayez refusé l'utilisation de vos données (si nous vous envoyons des promotions en tant que bénéficiaire existant, vous pouvez vous y opposer à tout moment ; nous vous inscrirons alors sur une liste bloquant les envois ultérieurs) ; Faire valoir nos droits et nous défendre dans le cadre de litiges et de procédures administratives ou judiciaires ; Prévention et enquête en matière d'infractions pénales et d'autres comportements répréhensibles (par exemple, conduite d'enquêtes internes, analyse de données pour lutter contre la fraude) ; Veiller au bon fonctionnement de nos opérations, en particulier de l'informatique et de nos sites web ; Le début et la fin de la fondation, par dissolution, reprise et d'autres transactions relevant du droit suisse applicable à notre fondation ainsi que le transfert correspondant de données personnelles, de même que les mesures de gestion des affaires et, dans la mesure nécessaire, le respect des obligations légales et réglementaires et de nos règlements internes. 4. Cookies / Traçage et autres techniques concernant l'utilisation de notre site web Nous utilisons généralement des "cookies " et des techniques similaires sur notre site web, qui permettent d'identifier votre navigateur ou votre appareil. Un cookie est un petit fichier texte envoyé à votre ordinateur et automatiquement enregistré par le navigateur web de votre ordinateur ou de votre appareil mobile lorsque vous visitez notre site web. Lors de la prochaine visite de notre site, nous pouvons vous reconnaître, même si nous ne savons pas qui vous êtes. Outre les cookies qui ne sont utilisés que pendant une session et qui sont supprimés après votre visite sur le site web ("cookies de session "), nous pouvons utiliser des cookies pour enregistrer les configurations de l'utilisateur et d'autres informations pendant une certaine période (par exemple, deux ans) ("cookies permanents "). Nonobstant ce qui précède, vous pouvez configurer les paramètres de votre navigateur de manière à rejeter les cookies, à ne les enregistrer que pour une session ou à les supprimer prématurément. La plupart des navigateurs sont préréglés pour accepter les cookies. Nous utilisons des cookies permanents pour enregistrer la configuration de l'utilisateur (par exemple, la langue, la connexion automatisée), pour comprendre comment vous utilisez nos services et notre contenu, et pour vous présenter des offres et des publicités personnalisées (ce qui peut également se produire sur les sites web d'autres entreprises ; si nous connaissons votre identité, ces entreprises ne l'apprendront pas de notre part ; elles sauront seulement que le même utilisateur qui visite leur site web a déjà visité un certain site web). Certains cookies vous sont envoyés par nous, d'autres par des partenaires commerciaux avec lesquels nous collaborons. Si vous bloquez les cookies, il se peut que certaines fonctions (telles que, par exemple, les paramètres linguistiques, le panier d'achat et les processus de commande) ne soient plus disponibles pour vous. Dans le cadre de la législation applicable, nous pouvons inclure des fichiers images visibles et invisibles dans nos newsletters et autres emails de marketing . Si ces fichiers images sont récupérés sur nos serveurs, nous pouvons déterminer si et quand vous avez ouvert l'email, ce qui nous permet de mesurer et de mieux comprendre comment vous utilisez nos offres et de les personnaliser. Vous pouvez désactiver cette fonction dans votre messagerie électronique ; il s'agit généralement d'un paramètre par défaut. En utilisant notre (nos) site(s) web et en acceptant de recevoir des newsletters et d'autres emails marketing, vous consentez à ce que nous utilisions ces techniques. Si vous vous y opposez, vous devez configurer votre navigateur ou votre messagerie en conséquence. Nous pouvons utiliser Google Analytics ou des services similaires sur notre site web. Il s'agit de services fournis par des tiers, qui peuvent être situés dans n'importe quel pays du monde (dans le cas de Google Analytics Google Ireland Ltd. (situé en Irlande), Google Ireland s'appuie sur Google LLC (situé aux États-Unis) en tant que sous-traitant (tous deux "Google ", www.google.com ) et qui nous permettent de mesurer et d'évaluer l'utilisation de notre site web (sur une base anonyme). À cette fin, des cookies permanents sont utilisés, qui sont mis en place par le prestataire de services. Nous avons configuré le service de manière à ce que les adresses IP des visiteurs soient tronquées par Google en Europe avant d'être transmises aux États-Unis et qu'il soit ensuite impossible de les retracer. Nous avons désactivé l'option "partage des données" et l'option "signals". Bien que nous partions du principe que les informations que nous partageons avec Google ne constituent pas des données personnelles pour Google, il est possible que Google soit en mesure de déterminer l'identité des visiteurs sur la base des données collectées, de créer des profils personnels et de relier ces données aux comptes Google de ces personnes pour ses propres besoins. Si vous vous êtes inscrit auprès du prestataire de services, ce dernier connaîtra également votre identité. Dans ce cas, le traitement de vos données par le prestataire de services s'effectue dans le cadre de ses règles de protection des données. Le prestataire de services nous fournit uniquement des données sur l'utilisation du site web concerné (mais pas d'informations personnelles vous concernant). 5. Transfert de données à des tiers Dans le cadre de nos activités et conformément aux buts décrits au point 3, nous pouvons transférer des données à des tiers, dans la mesure où un tel transfert est autorisé et où nous le jugeons approprié, afin qu'ils traitent les données pour nous ou, le cas échéant, pour leurs propres besoins. En particulier, les catégories de destinataires suivantes peuvent être concernées: nos prestataires de services (tels que les banques ou les assurances, par exemple), y compris les sous-traitants (tels que les prestataires de services informatiques); les concessionnaires, fournisseurs, sous-traitants et autres partenaires commerciaux; les clients; les autorités ou tribunaux nationaux et étrangers; les médias; le public, y compris les utilisateurs de notre (nos) site(s) web et des médias sociaux ; les concurrents, les organisations sectorielles, les associations, les fédérations et autres organismes; les acquéreurs ou les parties intéressées par l'acquisition de secteurs d'activité; d'autres parties dans le cadre de procédures judiciaires potentielles ou en cours ; ensemble, les "destinataires ". Si nous transmettons des données à des destinataires, nous respectons les exigences légales pertinentes et, en particulier, nous concluons des contrats de traitement des données ou des accords similaires avec les destinataires respectifs afin de protéger vos données. 6. Transfert de données à l’étranger Nous pouvons partager des données avec des destinataires, des personnes, des autorités, des organisations, des entreprises ou d'autres entités à l'étranger. En particulier, nous pouvons transférer des données personnelles vers tous les pays dans lesquels nos prestataires de services traitent des données personnelles. Si un destinataire est situé dans un pays ne disposant pas d'une protection légale adéquate des données, nous demandons au destinataire de se conformer contractuellement à la protection des données applicable (à cette fin, nous utilisons les clauses contractuelles types révisées de la Commission européenne, qui sont disponibles ici: https://eur-lex.europa.eu/eli/dec_impl/2021/914/oj?), à moins que le destinataire ne soit déjà soumis à un ensemble de règles légalement reconnues pour garantir la protection des données et que nous ne puissions pas nous appuyer sur une disposition d'exemption. Une exemption peut s'appliquer notamment en cas de procédure judiciaire à l'étranger, mais aussi en cas d'intérêts publics prépondérants ou si l'exécution d'un contrat exige un tel transfert, si vous y avez consenti, ou s'il s'agit de données que vous avez mises à disposition de manière générale et au traitement desquelles vous ne vous êtes pas opposé. 7. Durée de conservation des données personnelles Nous traitons et conservons vos données aussi longtemps que cela est nécessaire à l'exécution de nos obligations contractuelles et légales ou aux buts poursuivis par le traitement, c'est-à-dire, par exemple, pendant toute la durée de notre relation avec vous et au-delà en vertu des obligations légales de conservation et de documentation. Dans ce contexte, nous pouvons conserver des données à caractère personnel pendant la période au cours de laquelle des réclamations peuvent être formulées à l'encontre de notre société et dans la mesure où la loi nous y oblige ou que des intérêts légitimes l'exigent (par exemple, à des fins de preuve et de documentation). Dès que vos données ne sont plus nécessaires aux buts susmentionnés, elles sont par principe et dans la mesure du possible effacées ou anonymisées. Pour les données opérationnelles (par exemple, les relevés de système et les registres), il est en général prévu des délais de conservation plus courts, de douze mois ou moins. 8. Sécurité des données Nous prenons des mesures de sécurité techniques et organisationnelles appropriées pour protéger vos données contre tout accès non autorisé et toute utilisation abusive. Nous tenons déjà compte de la protection des données personnelles lors de la conception ou du choix du hardware, du software ou des processus en utilisant des mesures techniques et organisationnelles appropriées. En outre, nous veillons à ce que les paramètres par défaut soient favorables à la protection des données. 9. Obligation de fournir des données Dans le cadre de notre relation, vous devez fournir les données personnelles nécessaires à sa mise en place et à son exécution, ainsi qu'au respect des obligations contractuelles qui y sont liées (vous n'avez généralement pas d'obligation légale de nous fournir des données). Sans ces données, nous ne serons généralement pas en mesure de conclure ou d'exécuter une quelconque prestation avec vous (ou avec l'entité ou la personne que vous représentez). En outre, notre site web ne peut pas être utilisé si certaines informations relatives à la sécurité du trafic (telles que l'adresse IP) ne sont pas divulguées. 10. Profilage et décisions individuelles automatisées Nous pouvons partiellement traiter vos données de manière automatisée afin d'évaluer certains aspects personnels (profilage). Le profilage nous permet notamment de vous informer et de vous conseiller plus précisément sur les prestations susceptibles de vous intéresser. À cette fin, nous pouvons utiliser des outils d'évaluation qui nous permettent de communiquer avec vous et de vous adresser des offres si nécessaire, y compris des études de marché et d'opinion. Dans le cadre de l'établissement et de la mise en œuvre d'une relation avec vous, nous ne recourons généralement pas à une prise de décision individuelle entièrement automatisée (telle que prévue par l'art. 22 RGPD). Si nous utilisons de telles procédures dans certains cas, nous vous en informerons séparément et vous ferons part de vos droits en la matière si la loi l'exige. 11. Vos droits Dans la mesure où le droit applicable le prévoit (notamment lorsque le RGPD s'applique), vous disposez des droits suivants : le droit de nous demander des informations sur l'existence et la nature des données que nous traitons à votre sujet; le droit de nous demander de corriger les données si elles sont inexactes; le droit de nous demander d'effacer des données; le droit de nous demander de fournir certaines données à caractère personnel dans un format électronique couramment utilisé ou de les transférer à un autre responsable du traitement; le droit de retirer votre consentement, dans la mesure où nous traitons des données sur la base de votre consentement; le droit d'exprimer votre point de vue dans le cas de décisions individuelles automatisées (point 10) et de demander que la décision soit réexaminée par une personne physique; le droit d'obtenir, sur demande, des informations supplémentaires nécessaires à l'exercice de ces droits. Veuillez toutefois noter que nous nous réservons le droit de faire valoir les restrictions prévues par la loi, par exemple si nous sommes tenus de conserver ou de traiter certaines données, si nous avons un intérêt supérieur à le faire (dans la mesure où nous pouvons nous en prévaloir) ou si nous en avons besoin pour faire valoir des droits. Si vous devez engager des frais, nous vous en informerons à l'avance. Nous vous avons déjà informé de la possibilité de retirer votre consentement au point 3. Veuillez noter que l'exercice de ces droits peut entrer en conflit avec les dispositions contractuelles et peut avoir des conséquences telles qu'une résiliation anticipée du contrat ou des frais. Nous vous en informerons à l'avance si cela n'est pas déjà spécifié dans la convention. L'exercice de ces droits nécessite généralement que vous prouviez votre identité (par exemple, en utilisant une copie de votre carte d'identité, lorsque votre identité n'est pas claire ou ne peut pas être vérifiée). Pour exercer vos droits, vous pouvez nous contacter à l'adresse indiquée au point 1. Toute personne concernée a également le droit de faire valoir ses droits en justice ou de déposer une plainte auprès de l'autorité compétente en matière de protection des données. L'autorité compétente en matière de protection des données en Suisse est le Préposé fédéral à la protection des données et à la transparence (http://www.edoeb.admin.ch ). 12. Modifications de cette déclaration de protection des données Nous pouvons modifier la présente déclaration de protection des données à tout moment et sans préavis. La version actuelle publiée sur notre site web fait foi. Si la présente déclaration protection des données fait partie d'un accord conclu avec vous, nous vous informerons par e-mail ou par tout autre moyen approprié en cas de modification.

  • L’ASPEDA, 50 ans d’engagement en faveur des familles d’enfants sourds ou malentendants | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine L’ASPEDA, 50 ans d’engagement en faveur des familles d’enfants sourds ou malentendants 10 février 2024 Publié le : Fondée en 1974, l’Association suisse de parents d’enfants déficients auditifs fédère pas moins de 13 organisations régionales dans toute la Suisse et environ 500 familles. Sa force ? Organiser un partage d’expérience particulièrement précieux et utile à tous ceux qui sont confrontés à la surdité de leur enfant. Dès le départ, la démarche a rencontré un franc succès. Et pour cause : comme toujours, l’union fait la force, encore plus lorsqu’en tant que parents, on doit gérer la prise en charge et l’éducation d’un enfant déficient auditif, malentendant ou sourd. Il y a 50 ans en effet, nous étions en 1974, 4 associations de parents d’enfants déficients auditifs de Berne, d’Argovie-Soleure, de Lucerne et de Zurich, rejointes une année après par Genève, décidaient de fonder une association faitière : l’ASPEDA, l’association suisse de parents d’enfants déficients auditifs. « Très rapidement, l’ASPEDA a fédéré plus de 300 familles membres, via les associations régionales, ce qui montre que l’idée de regrouper ses forces au sein d’une faîtière avait tout de suite suscité l’adhésion » explique Eva Mani co-directrice de l’association. Quelque 50 ans plus tard, l’ASPEDA regroupe bon an mal an pas moins de 400 à 500 familles à travers toute la Suisse via ses 13 organisations locales, les « groupes régionaux », dans toutes les régions linguistiques du pays. Nombreux événements Ses objectifs ? La défense des intérêts des enfants malentendants ou sourds, mais aussi la coordination d’une entraide entre familles pour la prise en charge des enfants, sur une base apolitique, indépendante et neutre. L’ASPEDA organise ainsi chaque année de nombreux événements, des journées des groupes régionaux avec un programme familial, des événements locaux tout au long de l'année, ainsi qu’un congrès annuel des parents, planifié sur deux jours. « Notre congrès annuel des parents, c’est comme un virus, sourit ainsi Eva Mani : si on le chope, on ne peut plus s’en passer, car c’est un événement phare qui réunit tout le monde depuis l’ensemble de la Suisse. Et ce qui compte beaucoup pour nous, c’est qu’il implique énormément les parents y compris dans les choix des thématiques et des conférenciers ». Et puis, au-delà des événements organisés, il y a l’échange d’informations entre parents et entre familles, désormais considérablement démultiplié et simplifié par les moyens de communication modernes : site internet, emails, newsletters et même un groupe WhatsApp de parents romands, se sont au fil des années ajoutés au traditionnel et antique « Bulletin » papier de l’ASPEDA. Évidemment, les demandes d’informations ne manquent pas, quotidiennes, portant bien sûr, sur les appareils auditifs, les choix d’éducation et de langue à privilégier, d’école et d’enseignement, sans parler des dimensions médicales ou même juridiques. Regard spécifique… Dans ces échanges, la valeur ajoutée de l’ASPDA, unique, est celle du regard spécifique et de l’expérience vécue par des parents, tous confrontés aux mêmes questionnements : « Le regard des parents apporte toujours une autre perspective parce qu'ils ont un vécu quotidien avec leurs enfants, ce qui leur permet d’apporter aux autres parents, des réponses, des astuces ou des stratégies très concrètes et éprouvées par leur propre expérience, explique Eva Mani. Ce type d’échange est vraiment indispensable et irremplaçable ». En 50 ans d’existence l’ASPEDA a désormais fait sa place dans le monde de la surdité romand et suisse. Sa légitimité, aujourd’hui incontestable, est le fruit d’années d’engagement qui la conduisent à se développer progressivement en proposant à chaque fois, de nouvelles prestations. Seul bémol, comme toujours : le financement, véritable nerf de la guerre. L’association qui ne compte que très peu d’employés, vit en effet grâce au travail des bénévoles et aux ressources obtenues par les cotisations et via une subvention accordée par l’OFAS, l’Office fédéral des assurances sociales. Le reste, en particulier le financement des projets, doit être assuré par un effort permanent de recherches de fonds auprès de fondations et autres donateurs privés. « Jusqu’à présent nous y sommes toujours arrivés, même si cela reste fragile, observe Eva Mani. Mais nous devons y consacrer chaque année un énorme travail qui mobilise des ressources au détriment de tâches plus concrètes en faveur des familles et des enfants déficients auditifs ». Afin de fêter ses 50 ans, l’ASEPDA organise en 2024 une série d’événements à découvrir sur le lien : www.aspeda.ch/enfant-malentendant/320- 50-ans-aspeda SUIVANT PRECEDENT

  • Grillades à Guardaval - Amicale de la Chaux-de-Fonds | FoRom Ecoute

    Retour à l'agenda Grillades à Guardaval - Amicale de la Chaux-de-Fonds 21 août 2021 2057 Villiers Pour plus d'informations veuillez contacter Mme Kramer : josina.kramer@hotmail.com *Sous réserve de l'évolution de la situation sanitaire* SUIVANTE PRECEDENTE

  • Claire Merlin, ou l’art d’enchanter le handicap dans le monde du travail | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine Claire Merlin, ou l’art d’enchanter le handicap dans le monde du travail 15 janvier 2015 Publié le : Atteinte d’une importante déficience auditive, Claire Merlin, mère de famille, universitaire, militante associative et syndicale, incarne mieux que personne l’art de rebondir. Elle vient de fonder, dans sa ville de la région parisienne, un cabinet de conseil destiné à aider les entreprises à améliorer l’intégration des personnes handicapées. Certaines expériences peuvent être plus marquantes que d’autres. Celle de Claire Merlin l’est incontestablement. Âgée aujourd’hui de 51 ans, cette Parisienne présente en effet un parcours atypique. Celui d’une malentendante, qui a longtemps travaillé dans… une entreprise de télécommunications, France-Télécom, qui plus est à une période charnière de la vie de cette gigantesque société. « Après un intérim, j’ai été engagée à France Télécom en 1997, à une période de changement structurel, puisque la privatisation de l’entreprise venait d’être votée » , raconte celle qui fut recrutée comme assistante de direction, mais dont le poste, à la faveur des restructurations annoncées, était voué à disparaître. A l’époque, le nouveau métier en vogue est celui de conseiller-client. L’opportunité pour Claire Merlin de rebondir au sein de l’entreprise et d’éviter la perte de son emploi. Sauf que dans l’intervalle, nous sommes en 2002, elle se voit diagnostiquer une perte auditive bilatérale. « J’étais moi-même dans le déni de ma surdité, observe-t-elle aujourd’hui. J’ai donc postulé à un poste de conseillère-client, et le plus incroyable, c’est que je l’ai obtenu, sachant que je n’avais rien fait pour cacher ma surdité ! » Au départ, la nouvelle conseillère fait preuve d’une adaptabilité impressionnante. Très bonne en orthographe, rapide dans l’exécution de ses tâches, elle compense sa perte auditive en collant le combiné téléphonique à son oreille, et ses performances professionnelles sont excellentes, alors qu’elle n’est même pas appareillée. Seulement voilà : la réalité reprend vite ses droits, et Claire Merlin s’épuise à petit feu, atteinte en outre d’acouphènes chroniques particulièrement insupportables. Au bout de 18 mois d’efforts, et malgré le fait qu’elle ait enfin décidé de s’appareiller, elle s’écroule, victime d’un violent burnout. Capacité de parole Mais cette femme pleine de ressources n’abdique pas. Malgré des arrêts de travail réguliers, elle « prend conscience de sa capacité de parole » et s’engage sur le plan syndical en devenant administratrice de l’ATHA, l’Association des travailleurs handicapés et/ou reclassés de la Poste et Orange, alors qu’au sein de son entreprise, sa situation ne s’améliore guère. « Je n’y étais pas écoutée, et rien n’était fait pour prendre en compte mon handicap » , se souvient-elle. « C’était vraiment un comble, puisqu’un manager a même affiché au-dessus de mon bureau un poster sur les produits dédiés aux clients handicapés, et que j’apportais mes conseils à l’entreprise pour tester des solutions pour personnes déficientes auditives ». Malgré les difficultés, et comme pour mieux affronter l’adversité, Claire Merlin décide en outre de… reprendre des études, en octobre 2006. « Je ressentais tellement de rage d’avoir été si mal considérée au moment où ma déficience auditive s’est déclarée, que j’ai mis toute mon énergie dans ces études » . Résultat : en 2008, elle décroche, avec mention très bien, un premier master en Hautes études pratiques et sociales à l’Université de la Sorbonne, sur une thématique tout à fait d’actualité, celle du « Discours cadre sur les personnes handicapées ». Et ce n’est pas fini : une année plus tard, notre résiliente à la volonté de fer obtient un second master, en psychosociologie, cette fois à l’Université Paris-Diderot, alors qu’elle publie, en 2010, « Sourde en centres d’appels » un ouvrage qui raconte son expérience unique au sein de France-Télécom. « Au fond, le handicap a toujours fait partie de ma vie » , observe-t-elle pour expliquer l’ampleur de son engagement. « Mon père était déficient auditif, ma mère souffrait d’une arthrose des hanches, et moi-même je suis devenue déficiente auditive ! Et puis la lutte contre l’individualisme fait partie de ma façon d’être. Les valeurs fondamentales de solidarité transmises par ma mère ont toujours représenté mon socle vital. Et c’est d’autant plus important que je suis mère de trois enfants. » Accompagnement microsocial 2013 représente l’étape ultime et la suite logique de ce parcours unique, marqué par l’effort, la fierté retrouvée et la réappropriation de l’estime de soi. Riche de son expérience personnelle, professionnelle et associative, forte de ses diplômes, Claire Merlin décide de sauter le pas et s’installe à son compte comme consultante. « Toutes les années passées aux études m’ont permis de bien réfléchir à mon projet. Ce qui manque aux personnes handicapées, souvent touchées de plein fouet par le chômage, c’est un accompagnement microsocial qui permette leur intégration professionnelle». Elle fonde alors RECIT’H, une structure de médiation et de coaching destinée aux entreprises et aux organisations et fondée sur un concept de son invention, la « distanciation intégrante ». « Ma force, ce sont mes neurones, ma capacité à ne pas crier, à critiquer de manière constructive, témoigner et proposer. Dans la vie, il faut savoir lâcher certaines choses pour en regagner d’autres », conclut ainsi avec philosophie, celle qui est également administratrice de l’ADAPT (Association pour l’Insertion Sociale et Professionnelle des personnes handicapées), ainsi que conseillère municipale dans sa ville de Bussy-Saint-Georges, une cité de 27'000 habitants tout de même. Son domaine d’action : le handicap, bien sûr ! « Sourde en centres d’appels, plaidoyer pour une Distanciation Intégrative envers les personnes en situation de handicap », éditions l’Harmattan, 2010. http://sourdeencentresdappels.merlinerie.com RECIT’H, cabinet de conseil. Remettre en sens, Ecouter, Comprendre, InTégrer le Handicap. www.recith.fr SUIVANT PRECEDENT

  • Lecture labiale: bientôt une nouvelle formation d’enseignantes ! | FoRom Ecoute

    Retour au Magazine Lecture labiale: bientôt une nouvelle formation d’enseignantes ! 16 mars 2013 Publié le : Il n’y en avait plus eu depuis 1997, et la nécessité d’une relève se fait cruellement sentir ! En collaboration avec l’Association Romande des Enseignantes en Lecture Labiale (ARELL), forom écoute lance un nouveau cycle de formation de deux ans et demi. Objectif: former au moins une quinzaine de futurs enseignants. Pour nombre de malentendants, la réhabilitation des capacités auditives passe par deux piliers majeurs: les appareils auditifs bien sûr, toujours plus efficaces et de plus en plus miniaturisés, mais aussi la lecture labiale. Moins connue et moins médiatisée, celle-ci représente pour eux un complément indispensable de la vie quotidienne et un incontournable outil de communication. Car même lorsque l’on est appareillé, certaines situations (environnement bruyant, conversation de groupe etc.), rendent la compréhension des mots difficiles, voire même impossible. Déchiffrer ce que l’interlocuteur dit en identifiant les sons prononcés à partir de la forme des lèvres devient dans ces cas-là un outil majeur pour améliorer ses capacités de communication. Relève impérative Depuis de nombreuses années, forom écoute a fait de l’enseignement de la lecture labiale un des grands axes de son engagement en faveur des malentendants, une démarche soutenue financièrement par l’Office fédéral des assurances sociales (OFAS). Seulement voilà: la demande est toujours là, et le nombre d’enseignantes capables de former les malentendants décroît sans cesse. « A la fin de dernière formation d’enseignantes en 1999, nous étions au total 18, se souvient Marie-Thé Sangsue, présidente de l’ARELL, l’Association Romande des Enseignantes en Lecture Labiale. Aujourd’hui, nous ne sommes plus que 7, et si on considère que 3 d’entre nous vont bientôt arriver à l’âge de la retraite, et que d’autres exercent en parallèle une activité professionnelle complémentaire, on mesure l’urgence qu’il y a à préparer la relève ». « C’est clair, il est indispensable de faire quelque chose pour assurer la relève, renchérit Michèle Bruttin, présidente de forom écoute. Nous savons à quel point la lecture labiale est essentielle pour les malentendants et nous sommes très conscients de l’urgence de la situation ». Une urgence d’autant plus impérieuse, que former un enseignant demande deux ans et demi de travail en cours d’emploi. Résultat: forom écoute, en collaboration avec l’ARELL a décidé de lancer un nouveau cycle de formation, qui devrait démarrer à la fin de l’année ou au tout début de l’année prochaine. Un petit événement dans le monde de la malaudition, lorsque l’on considère qu’il n’y a aucun autre enseignement de ce type en Suisse romande, et que la dernière volée de nouveaux professeurs est sortie en… 1999, il y a donc près de 15 ans ! 350 heures d’enseignement Petit bémol cependant: mettre en route un tel projet implique un grand effort. L’année dernière déjà, l’ARELL a engagé une première réflexion sur ce que devrait être le contenu de la future formation. « Sur la base des documents établis lors de l’expérience du précédent cycle d’enseignement, nous avons travaillé durant le printemps dernier sur le canevas et le contenu de la future formation, explique Marie-Thé Sangsue. Anatomie, physiologie, psychologie, rééducation auditive, communication, déontologie figureront ainsi au programme de la formation, qui exigera au total plus de 350 heures d’enseignement. » L’autre volet préparatoire est financier. Car monter un tel projet coûte cher, très cher même, puisque le montant de la formation complète s’élèvera à 6000 francs par étudiant, financés pour moitié par le ou la future enseignante, et pour l’autre moitié par forom écoute. « Nous n’avons malheureusement pas de fonds spécifique dédié à cette future formation, observe Michèle Bruttin. Nous devons donc chercher un financement nous-mêmes, et si l’on considère que l’on formera au moins 15 personnes, on imagine le montant des fonds à trouver ». Bonne nouvelle cependant, une partie de l’argent nécessaire semble être d’ores et déjà trouvée, une fondation ayant promis un financement d’une soixantaine de milliers de francs. « Tout cela demande un intense et lourd travail de recherche, de lobbying, de négociations et de préparation de dossiers, ajoute Michèle Bruttin. D’autant qu’en plus du souci financier, il y a la grande problématique du suivi du projet par les membres bénévoles du Conseil de direction qui exercent en parallèle une activité professionnelle et du personnel de forom écoute. Mais j’ai bon espoir que tout soit finalisé pour la fin de l’année ! » Si vous souhaitez obtenir plus d’informations sur cette future formation, vous pouvez contacter forom écoute par courriel à l’adresse info@ecoute.ch ou Marie-Thé Sangsue, présidente de l’Association romande de formation en lecture labiale: mariethe.sangsue@bluemail.ch Ch.A. [zone]Au cœur du métier, l’humain Devenir enseignant(e) en lecture labiale n’est pas un défi facile car c’est un métier qui exige beaucoup de qualités. En premier lieu bien sûr, un intérêt réel pour le monde de la malaudition, mais aussi une véritable aptitude à l’empathie. « Il faut vraiment être sensible à tout ce qui touche à l’humain, relève Marie-Thé Sangsue. C’est primordial afin d’établir une bonne communication avec les personnes malentendantes. Evidemment, il faut aussi être très patient, mais quand on est passionné par ce que l’on fait, cela ne doit pas poser de problème ». Enfin, il faut faire preuve d’une véritable disponibilité, car la formation se fait en cours d’emploi. Afin de mieux cerner la réalité de ce métier unique, il sera d’ailleurs demandé aux futurs candidats d’accomplir un stage d’observation lors d’un cours hebdomadaire ou intensif.[/zone] SUIVANT PRECEDENT

bottom of page